On sait que l’horloge circadienne est contrôlée par une zone du cerveau, le noyau suprachiasmatique mais, jusqu’à cette étude, le mécanisme d’ajustement aux changements restait inconnu.
Eteindre SIK1 pour remettre l’horloge à l’heure: Cette équipe montre sur la souris, qu’en éteignant un gène spécifique, l’animal va pouvoir récupérer plus rapidement de perturbations du cycle jour / nuit qui lui ont été imposées pour simuler les effets d’un décalage horaire. Pour identifier ce gène clé, l’équipe a étudié les profils d’expression des gènes dans le noyau suprachiasmatique après avoir soumis les souris à la lumière pendant les heures d’obscurité. Ils constatent qu’une centaine de gènes « s’allument » alors en réponse à la lumière, dont SIK1 (Schéma ci-contre), qui va agir comme un frein pour limiter les effets de la lumière sur l’horloge interne.
SIK 1 est un gène de stabilité qui empêche l’horloge biologique à la fois de se décaler mais aussi de se recaler.
SIK 1 est donc une cible en puissance pour de nouveaux traitements contre le jet-lag, mais pourrait l’être aussi pour toutes les maladies liées à un dérèglement de l’horloge circadienne. Maladies neurologiques, métaboliques et immunitaires…
Source: Cell 29 August 2013 DOI: 10.1016/j.cell.2013.08.004 The CRTC1-SIK1 Pathway Regulates Entrainment of the Circadian Clock (Vignette NHS, visuel Oxford University, Schéma Cell)