le Caire est devenu une ville fantomme. L’Egyptien est dans la confusion totale ; dans la rue un homme déclare qu’il se sent étranger dans son propre pays , on lui suggère de se cacher de peur qu’on l’emprisonne à cause de sa barbe. Un autre perplexe découvre avec regret que la fleur qu’ils ont offrait auparavant à l’armée s’est transformée en balles réelles.
L’Egypte enterre ses morts, l’atmosphère est lourd, le peuple est sous le choc. L’état d’urgence est instauré, on a l’impression que le printemps arabe est devenu un tsunamis de haine, un printemps qui s’éloigne de ses valeurs tant attendues. Dans un nuage de fumée tout semble illustrer que L’Egypte est au bords d’une guerre civile hélas !