Julien Loko, certains d’entre vous l’ont découvert dans La Nouvelle Star, d’autres dans Dracula, l’amour plus fort que la mort ou d’autres encore grâce à ses 2 premiers albums.
Aujourd’hui, le jeune homme prépare son 3ème opus et propose à son public un EP 4 titres. Pour en parler, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’artiste avant l’été pour un entretien bien sympathique.
Une interview à lire et un titre en acoustique à découvrir ci-dessous. Nous espérons que cela vous donnera envie d’en découvrir plus sur lui.
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Bonjour Julien,
On se rencontre autour de ton EP qui vient de sortir, pour commencer, peut-tu nous dire si tu es content de l’accueil ?
Oui très content. Tout s’est fait naturellement sur ce projet Graffiti Cowboy, il est sorti et il a trouvé un bon accueil, je suis très content. Pour le single c’est pareil, il a été bien reçu autant par les pros que par le public, même si c’est le public le plus important. On a rien eu de négatif donc tout roule.
Le premier extrait est L’instant sublime, il est porté par un clip que tu as réalisé toi-même, c’était important pour toi ?
A mon sens, dans une démarche artistique, quand j’écris une chanson j’ai toujours des images qui me viennent dans la tête et donc je vais au bout du processus de création en réalisant ce clip. Cocteau disait « je passe de branche en branche mais toujours dans mon arbre » et je trouve que c’est bien mon état d’esprit.
Ton label ou ton équipe t’ont laissé carte blanche pour cette vidéo ?
Ce qui est génial c’est que dans toute l’équipe autour de ce projet, nous sommes tous sur la même longueur d’ondes et donc tout le monde a été assez confiant là-dessus. Jai été libre d’écrire le scénario que je voulais et c’est parti d’une idée partagée avec tout le groupe. Je ne fais pas non plus les choses tout seul de mon côté.
Le passage chorégraphié avec les danseurs fait un peu penser à un clip de comédie musicale, est-ce que ça te va comme remarque ?
C’est drôle car ça a été perçu comme ça alors que c’était d’avantage un hommage à Yslair qui est un dessinateur a qui on doit la bande dessinée Sambre. Le personnage tombe amoureux d’une jeune femme brune aux cheveux rouges. Au moment où on a écrit cette chanson avec François Welgryn, on a regardé sur le net ce que j’aimais et on est tombé sur Sambre. Je lui ai dis, je veux que L’instant sublime parle de ça, et c’étais normal de faire un petit clin d’œil à l’auteur. C’était plus en accord avec mon esthétique qu’un rapport avec les comédies musicales.
Le grand public t’as véritablement découvert dans Dracula justement, ça a était un bon tremplin pour ensuite faire vivre ton aventure solo ?
Inévitablement. Le public m’a découvert, ensuite les professionnels avec qui j’ai travaillé par la suite et toutes les rencontres que j’ai pu faire c’est grâce à ça. C’était tellement fort comme aventure que j’ai appris énormément de choses et ça m’a donné beaucoup d’énergie pour la suite.
Sur cet EP on peut entendre une reprise d’Emilie Simon, est-ce que tu peux nous parler un peu de ce choix ?
C’est une chanson que je chante depuis 8 ans sur scène. J’aime beaucoup le travail d’Emilie Simon qui a écrit avec Désert, pour moi, une des plus belles chansons d’amour qui soit. Elle est très sobre, pudique et avec un imaginaire très fort. Je me suis permis de la réarranger à ma sauce car c’était important pour moi qu’elle apparaisse dans Graffiti.
Cette version est « calme », comme Tout ça n’est pas très grave, et ensuite avec J’attends demain, on passe à un univers plus rythmé, ce seront les 2 axes de l’album ?
Exactement. Les 2 artères principales de Graffiti Cowboy ce sont dans une première direction des titres très groovy, pop et sautillants et des balades très posées et intimes avec beaucoup de pudeur. Mais nous avons travaillés chaque chanson pour explorer chacune d’entre elles dans une autre dimension pour qu’il n’y ai pas de répétions par rapport au titre précédent. Je ne veux pas qu’on pense avoir entendu le même style tout le temps.
Il en est où au jour d’aujourd’hui ce disque ?
Il est mixé, il ne reste plus que le mastering a faire et toute l’équipe est super fière des premiers extraits qui sont sortis. On est super impatient de faire découvrir l’album car on a l’impression d’avoir une pépite entre les mains.
J’ai vu que tu étais bien entouré sur ce disque, tu peux nous dire quelques mots sur ces rencontres ?
Jusque là j’étais auteur-compositeur et interprète seul, peut-être par manque de réseaux. C’est quelque chose que Dracula et la Nouvelle Star m’ont apporté. Il fallait que ce projet soit très fédérateur et pour aller dans ce sens-là il fallait que je puisse partager des rencontres musicales à la création. Fabien Cahen a été une des premières rencontres car c’était le compositeur majeur sur les titres que je chantais dans Dracula, on a fait un titre comme ça ensemble, j’avais déjà l’idée du texte et ça s’est fait naturellement. Ensuite on s’est revu toutes les semaines pour faire d’autres chansons. Je travaille aussi avec Pierre-Yves Lebert qui est un auteur pour bosse avec Mauranne notamment. On s’est croisé aux Rencontres d’Astaffort bien avant Dracula. François Welgryn, je l’ai rencontré par le biais de Lucie Bernardoni et il a fait la majorité des textes. Et Davide Esposito, qui bossait avec François m’a proposé une chanson, ça a toujours été des rencontres impromptues mais sincères. Je suis ravi du travail que nous avons fait tous ensemble.
Le Mediateaseur remercie Julien Loko pour le temps qu’il nous a accordé et sa simplicité. Nous vous laissons avec notre session acoustique du titre L’instant sublime et nous vous parlerons évidemment de l’album à sa sortie.
http://www.dailymotion.com/video/x11pkjs
(Si cela ne se fait pas automatiquement, pensez à mettre la vidéo en HD pour une meilleure qualité)