CANCER: Les patients veulent un discours de vérité – Institut Curie

Publié le 06 septembre 2013 par Santelog @santelog

C’est un résultat marquant du Baromètre cancer 2013 mené par Viavoice pour l’Institut Curie. Un discours de vérité pour être bien informé et l’échange avec les professionnels de santé apparaissent comme des conditions majeures pour mieux vivre la maladie et améliorer la qualité de vie, par 70% des Français.

Ce sondage effectué par téléphone auprès d’un échantillon de 1.008 personnes, représentatif, révèle globalement une confiance des Français envers les traitements et techniques thérapeutiques. 65 % estiment que le cancer se guérit de mieux en mieux, grâce aux progrès de la recherche. Les aînés plus optimistes que les plus jeunes sont aussi ceux qui revendiquent le plus l’information sur la maladie. Ainsi, 73 % des plus de 60 ans vs 35 % des 18-24 ans sont optimistes quant à la guérison.

 

Optimisme également, pour retrouver sa vie d’avant, chez 72 % des personnes interrogées et 79% des seniors. Pour cause, c’est la réinsertion professionnelle qui apparaît, pour 30% des Français, comme la principale difficulté, une difficulté qui concerne moins fortement les plus âgés.

Le lien social revient comme une condition essentielle pour mieux vivre sa maladie et son après-cancer.

-   C’est à l’annonce de la maladie, et en complément des informations données par les professionnels de santé, le partage d’informations entre patients ou via es associations de patients. Ainsi, 61 % et 52 % des personnes interrogées, citent les anciens malades et les associations de patients parmi les sources d’informations fiables.

-   C’est pouvoir rester auprès des siens, durant la période de traitement, un vœu exprimé par 79% des personnes interrogées, principalement surtout les femmes (85 %) et les plus âgés (87 % des 50-59 ans) qui préfèrent l’hospitalisation de jour.

-   C’est enfin et aussi, un des principaux obstacles à surmonter après la maladie, évoqué ici par 21 % des Français qui évoquent les difficultés psychologiques liées notamment au risque de récidive dans la reprise d’une vie sociale.

Bénéficier d’un accompagnement psychologique lorsqu’on est atteint de cancer, apparaît avec ces résultats, comme une condition essentielle du maintien du lien social et de la qualité de vie. 6 Français sur 10 y accordent une importance majeure et les approches complémentaires visant à apporter un bien-être supplémentaire aux patients se développent. 63 % les jugent utiles en complément des traitements médicaux.

Source: Institut Curie Baromètre cancer 2013

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