Belle-île-en-Mer (2) – La pointe des Poulains

Publié le 10 septembre 2013 par Lesbottieres

Le bus nous dépose à proximité de la villa Lysiane.

La villa Lysiane est l’une des demeures sur Belle-île ayant appartenu à “la Divine” ou si vous préférez au “Monstre Sacré” selon le terme employé par J. Cocteau pour qualifier Sarah Bernhardt (1844-1923).

L’actrice découvrit l’île à l’âge de 50 ans. Elle en tomba immédiatement amoureuse et acheta en 1894 un fortin militaire désaffecté situé à l’extrémité nord de Belle-île, à la pointe des Poulains.

Il faut reconnaître que l’endroit est sublime.

 

Elle restaure le bâtiment  pour en faire sa résidence et fait construire en face la maison dîte “des cinq parties du monde” en souvenir de ses tournées internationales, pour y accueillir sa famille

et un peu plus à l’écart donc, la villa Lysiane du nom d’une de ses petites-filles, pour y recevoir ses amis.

En 1908, elle acquiert une autre maison, la villa Penhoët, plus spacieuse que le fortin et s’y installe. Cette villa sera détruite en 1944.

Ainsi, pendant près de trente ans, Sarah Bernhardt viendra passer les deux mois d’été à Belle-île-en Mer.

A quelques hectomètres de là, sur un îlot rocheux coupé de Belle-île par marée haute à coefficient supérieur à 70, le phare des Poulains et son architecture si caractéristique.

Construit en 1867, électrifié en 1950, il a été automatisé en 1987.

Sa hauteur est de 18 m et sa portée de 23 milles.

Comme la marée est basse au moment de notre arrivée, on peut aller l’admirer de plus près. Malheureusement, il ne se visite pas.

 

 

Le sentier côtier sinueux et escarpé qui part du phare et mène à Sauzon fait près de 6km.

On s’y engage non sans jeter un dernier coup d’œil à la pointe des Poulains.