Si un mardi soir vous passez par la rue Vauban à Strasbourg, devant l’école des tout petits d’Alsace, vous y verrez un étrange mouvement de poireaux et carottes…
L’explication de ce mystère est une longue histoire qui a commencé au Japon dans les années Soixante. Cette histoire a fait le tour du monde et a fasciné Florent, un agriculteur bio, qui a vu le moyen de créer une relation avec les consommateurs qui ne soit pas purement marchande et de se soustraire à la logique de distribution à grande échelle, parfois étouffante. Il crée donc une sorte de « ferme par actions ». Ses actionnaires ce sont des gens comme nous, soucieux de la qualité de leur nourriture. Les « actionnaires » couvrent les frais de la ferme, Florent partage la récolte entre eux.
Ce concept s’appelle AMAP et nous permet d’établir une relation de confiance avec le producteur et d’accéder à une nourriture « saine, propre et juste » comme le dirait Carlo Petrini, le fondateur de Slow Food.
Les AMAP en France
La Coccinelle, l’AMAP de Florent
Ils existent aussi des AMAP pour la viande, basées sur le même principe. En Alsace Hélène Faust èleve des cochons à Hatten.
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