J’ai fait ma Parisienne sur 6,7km

Par Missbavarde @Missbavarde


Ce matin avait lieu, pour la 17ème année consécutive, à 9h45 le départ de la fameuse course La Parisienne réservée aux femmes et qui soutient la recherche pour le cancer du sein depuis 10 ans maintenant. Et cette année pour la première fois je participais à cette course. J’étais plutôt fière d’y être en compagnie de 14 de mes collègues et de quelques 29999 autres nanas et en plus soutenue par 2 de mes super collègues Nous avions rendez vous à 8h et je peux vous dire qu’un dimanche matin ça pique un peu les yeux… Heureusement la pluie avait décidé de passer son tour pour notre plus grand soulagement. Arrivée sur les lieux j’ai retrouvé mes collègues, posé mon sac et je me suis dirigée sur le pont de Iéna, lieu du départ de la course. Nous avons suivi l’échauffement précédant la course pendant 30min pour ne pas démarrer à froid. Puis l’attente sur le pont de Iéna a commencé. J’ai eu la chance de partir au début j’étais dans la 3ème vague car lors de La Parisienne, c’est 1ère arrivée 1ère partie. Je courrais avec une copine plus rapide que moi et en fait ce n’est pas une si bonne idée car on va soit trop vite soit pas assez et là j’ai couru plus vite que d’habitude ce qui fait que j’étais ravie de passer la ligne d’arrivée Cette course est sympa pour l’ambiance, pour le symbole et voir tous ces gens autour de nous prendre des photos, nous applaudir fait chaud au cœur. Mais je suis un peu déçue de la course en elle même, le parcours n’est pas super, on court sur le quai Branly un moment et on ne profite pas du paysage à vrai dire et on voit à peine la Tour Eiffel notre parisienne à toutes, le ravitaillement est mal indiqué j’ai failli le manquer… Pour moi qui suis coureuse, le pire dans cette course et le plus fatigant est de doubler les marcheuses, celles qui slaloment pour les éviter te font slalomer, tu doubles comme tu peux et on finit par être bloquée par un groupe, tu dois donc ralentir la cadence, piétiner et repartir. Et ça sur 6,7km. Question chrono c’est pas une course sur laquelle il faut se fier vu qu’on coure difficilement surtout au début et être régulier est assez difficile à faire. Mais ce fut néanmoins une course que je recommencerais l’an prochain juste pour le symbole ! À l’heure qu’il est je n’ai toujours pas mon chrono, ma montre ne m’indiquant pas la même distance que la course je préfère ne rien annoncer


Tous les bénéfices amassés lors des 3 jours précédents la course lors du Village sont reversés à la Recherche Médicale. L’inscription allait de 35€ à 50€. 50% des participantes viennent du Challenge Entreprise (comme moi) et les autres sont des inscriptions individuelles. Et seulement 30000€ dus aux inscriptions sont reversés à la Recherche Médicale. Je rappelle que nous étions 30000 inscrites, faites le calcul, il n’y aurait pas comme un problème ? J’aimerais beaucoup que Patrick Aknin le créateur de cette course m’explique où partent les sous des inscriptions. Je suppose que comme les personnes qui sont sur les stands, ceux qui sont au ravitaillement et qui nous font l’échauffement sont bénévoles. Je veux bien admettre que fermer des rues dans Paris soit coûteux ainsi que de réserver les emplacements le long du champ de Mars pour le Village de la Parisienne mais malgré ça pourquoi si peu d’argent est reversé à la recherche ? On coure pour les femmes, pour la recherche pour que de moins en moins de femmes meurent du cancer du sein comme récemment l’actrice Valérie Benguigui et pleins d’autres inconnues, jeunes et moins jeunes. Je ne coure pas pour que l’argent aille ailleurs que dans la recherche. Cette course est une bonne idée, réunir des femme pour une même cause qui nous touche toutes de plus ou moins près est une belle chose, on partage, on se soutient mais on ne veut pas courir pour qu’on en parle juste comme ça, on veut que ça profite aux chercheurs et je pense que quelques euros de plus seraient déjà un geste profitable à la recherche non? Mais bon 1€ c’est toujours mieux que 0€ Allez je vous laisse avec quelques clichés de La Parisienne 2013.