Afin que cela cesse, et comme le maire se refuse à mettre ces points à l’ordre du jour de lui-même, avec 18 élus nous avons demandé le 6 septembre dernier, en vertu de l’article L 2541-2 du code Général des Collectivités Territoriales (qui oblige le maire à mettre à l’ordre du jour dans les 30 jours des points quand 1/3 des élus du conseil le réclame) que la délibération d’avril 2008 qui donnait possibilité au maire et à son adjoint aux finances d’engager la ville pour des montants allant jusqu’à 200 000 euros soit remise au vote. Une possibilité pour les élus de revenir sur cette autorisation faite au maire qui est normale et qui était déjà inscrite dans la délibération de 2008.
- Comme cela a été évoqué au dernier conseil municipal nous demandons également que le conseil municipal se prononce sur la prise en charge financière par Henri Plagnol de son document de campagne afin que ce ne soit pas nos impôts qui financent cela.
- Puisque depuis des mois le maire refuse de donner des détails concernant l’utilisation des 50 000 € dont il a bénéficié depuis 2008 pour « frais de représentation », nous demandons que le versement mensuel soit suspendu.
- Afin de clarifier les relations entre les élus et le maire et pour acter et rendre lisibles l’action et les votes des élus, nous souhaitons une modification du règlement intérieur du conseil municipal.
La loi oblige normalement le maire à accéder à nos demandes, qui sont juste de mettre des points à l’ordre du jour, après ce sera au conseil municipal et donc aux élus en leur âme et conscience de voter.
Je suis un peu inquiet car les convocations des commissions de préparation du conseil municipal ont été envoyée et ces points ne sont pas inscrits encore. J’espère que le maire, qui doit d’autant plus respecter la loi qu’il est lui-même conseiller d’Etat, aura à coeur de laisser la démocratie municipale fonctionner sans chercher à confisquer le pouvoir dans son intérêt personnel et sa campagne électorale. Notre ville doit cesse de faire la une pour ses turpitudes budgétaires et l’opacité de ses marchés publics (l’ombre du favoritisme titrait l’Express).
Ce serait vraiment paradoxal que celui qui a commencé son mandat en affichant le drapeau tibétain au fronton de la mairie au nom de la liberté se mette à confisquer les droits une fois que son propre intérêt est en jeu.