Pourquoi j'ai décidé de tout plaquer pour partir à l'aventure ?

Publié le 19 septembre 2013 par Schuldi @schuldisworld


Ce matin, comme tous les matins depuis quelques semaines, mes pensées se connectent automatiquement sur le voyage. La crème solaire check, les passeports check, la brosse à dents check, est-ce que je vais survivre ? Pas sûr… Cette dernière question, que je me  pose tous les matins et tous les soirs. J’essaie de savoir comment ça va se passer, mais surtout est-ce que je vais y arriver ?Alors voilà, comme un exutoire, une envie de partager avec vous, avec le monde, cette aventure. Pourquoi ? Par besoin de parler de ce que l’on ressent, d’échanger avec des personnes ayant vécu les même expériences et de coucher les mots. J’aime ça moi, écrire.Mais la clochette là, elle nous parle de quoi ? Quel voyage ? C’est quoi le rapport avec la mode ? Tout a commencé, il y a au moins dix ans, quand j’étais jeune et fofolle, ok je le suis toujours (fofolle bien sûr…) ! Je rêvais de voyage, de pays lointains, d’aventures, mes grands-parents, mes parents avaient la bougeotte et j’ai bien évidemment été contaminée. Mais vous savez comment c’est, le lycée, les grandes études, les envies de carrière, la famille, les habitudes… ont fait que je suis restée les pieds cloués au sol. Attention, je suis partie en vacances, des très belles destinations mais ma soif d’aventure n’était toujours pas épongée. Après mon école de commerce, je m’étais jurée de prendre une année sabbatique, un sac à dos et un itinéraire flou…Mais il est arrivé, mon homme sur son cheval blanc. Non je déconne, c’était dans un bar. Pas glamour mais depuis, on file le parfait amour. Les rêves sont rangés dans un tiroir, mais un jour, je lui en parle. Lui le grand voyageur, déjà plus d’un an passé sur les routes  à l’étranger à son actif. Et si on partait, ensemble, pour voir le monde ? La première tentative fût un échec, carrière oblige.Sauf que l’année dernière, mon boulot ne tournait pas rond, enfin surtout la manière dont cette entreprise se fichait de ses employés. J’en ai eu marre, ras-le-bol de cette énorme structure, mais j’ai serré les dents. Crise oblige et ne sachant que faire, partir sans un autre job ? Dans une autre boîte de sardines sans avenir ? Enfin si, il y a de l’avenir si on écrase les autres, sans scrupules. Ok ce n’est pas le propos mais quand même, on évolue dans une société dingue.Et cet hiver, envie de partir au soleil, la Martinique, dix jours de rêve, de bien-être, en amoureux. Le retour fut difficile, à peine les valises posées que nous avions envie de repartir loin, loin de cette morosité ambiante, d’un gouvernement que nous ne comprenons pas, d’un avenir flou. Envie de tout oublier, de profiter de cette vie que l’on a la chance de vivre mais une seule et unique fois.Pas encore d’enfants, la question du boulot, notre appartement, la voiture, le budget. Tout a été très vite réglé, si vite que c’était un signe, tous les voyants sont verts. N’est-il pas temps de tenter l'aventure ?Alors seulement quelques jours plus tard, la décision était prise, nous partons. Quand ? En fin d’année. Où ? La question ne s’est pas posée, nous avions envie tous les deux de l’Asie, d’un road trip entre L’Inde et la Nouvelle-Calédonie. Les étapes entre ces deux pays, le Népal, la Thaïlande et l’Australie. Combien de temps ? 8 mois, la durée de son congé sabbatique.Parce que moi, je l’avais enfin ma raison de partir, de quitter cette entreprise folle. Pour vivre ma grande aventure, celle dont je rêve depuis des années. On est loin du stéréotype de la grande école de commerce, de la carrière dans une multinationale à un poste de management. Mais franchement j’en fiche, je suis heureuse.Le départ est proche : dans 13 jours, le 1er octobre. Arrivée à New Delhi le 2Je ressens ce que l’on ressent lorsque l’on tombe amoureuse, des papillons d’excitation dans le ventre, du stress de rater quelque chose, des questions, est-ce que je vais plaire à ces pays ? Est-ce qu’ils vont me plaire ? L’envie de partir mais la peur aussi. Tout un mélange d’émotions contradictoires. En attendant, nous règlons les derniers détails et on profite de nos proches, des gens que l’on aime. Les voir le plus possible, c’est notre crédo actuel, se blinder d’ondes positives et d’amour.Ah, j’ai failli oublier, nous partons avec deux sacs à dos. Oui c’est ça, je m’arrache les cheveux pour faire entrer un maximum dans un minimum. Adieu grand dressing, chaussures, jupettes… Suite au prochain épisode Article rédigé pour le webzine So Busy GirlsFACEBOOK // HELLOCOTON // TWITTER