Le sorbier – A16

Publié le 19 septembre 2013 par Goure

Feuille et tronc de sorbier

Une sorbe

Mon mari connaît bien les arbres , il tient cela de son père qui connaissait à la perfection arbres , plantes et champignons .Revenant d'une promenade, il me dit qu'il a vu un beau sorbier et me propose d'aller le photographier. Il se trouver quartier Ratton au milieu d'autres arbres dont des chênes.
C'est alors qu'il me souvient de ma grand-mère , Madeleine Dauphin , née Meiffret (1875-1964). Elle et son mari , Louis Dauphin (1876-1953), possédaient un terrain quartier Graille avec un sorbier. En  automne , les sorbes étaient  blettes et bonnes à manger . Ma grand-mère était très économe et de son temps la grande distribution n'existait pas : elle partait , à pied bien sûr, avec un petit seau  et ramassait les sorbes que nous mangions en dessert. Parfois je l'accompagnais. Lorsque j'ai mangé la sorbe que mon mari avait rapportée , assez mûre pour la déguster , j'ai immédiatement retrouvé le goût de mon enfance."La madeleine de Proust" est le moyen de revivre l'enfance.
En parlant des arbres d'Ampus, je voudrais transmettre un peu de ces  souvenirs enfantins  et le  savoir  transmis par les anciens.

 Autre  nom  commun  : Cormier
 Nom scientifique : Sorbus domestica
 Famille des : Rosacées
Cycle de vie : Vivace
  Taille : 500-2000 cm
  Origine : Bassin méditerranéen.

  Utilisation en cuisine : Fruits blets : tels quels, en confiture, en sorbet, pour la fabrication d'eau de vie

  Autres utilisations : Bois dur : utilisé en menuiserie, ébénisterie, lutherie, sculpture et pour la fabrication de manches d'outils et autres objets en bois (rabots, règles). 

  Récolte : Fruits blets (très mûr) : septembre - octobre.

 Ne pas confondre avec  le Sorbier des oiseleurs  , recherché comme arbre d'ornement.
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