Statuts du PS… quelle audace !!

Publié le 03 mai 2008 par Marc Vasseur
Voilà la commission Théodule au doux nom de « vivre ensemble » sous la présidence de François Rebsamen vient de pondre sa copie sur la modification des statuts du parti socialiste.

Alors une chose semble déjà acquise… on ne risque pas de passer des nuits blanches à lire le document… grosso-modo… il y a une et une seule modification majeure… la création d’un conseil des territoires.

En somme le PS fait un décalque des institutions de la Veme puisque qu’on a coutume de dire que le conseil national est le Parlement, demain on dira que ce conseil des territoires est le Sénat.

Il est vrai que nos élus étaient drastiquement sous représentés dans l’appareil voire inaudibles…

Sinon ben pas grand-chose, on va désormais calquer les congrès sur le rythme des présidentielles, pourquoi pas ; autre avancée majeure, un accord semble être intervenu sur les fameux adhérents à 20 €, sur le principe de la primo adhésion… et… c’est tout.

On est loin mais alors très loin du grand soir statutaire… de l’unique papier disponible relatant ces propositions… pas un mot sur le cumul des mandats, sur le fonctionnement des motions, sur la prise en compte de l’e-démocratie… non rien de tout cela.

Enfin, très honnêtement, il ne pouvait en être autrement… les militants ont été purement mis de coté pour réfléchir à la modification des statuts.

Je me revois encore, fébrile, à tapoter mes propositions… en pure perte…

Donc… je vous le dis entre nous… je voterai NON à ce texte insipide, en complet décalage avec l’idée que je me fais d’un parti politique moderne et démocratique.

Manifestement, nos dirigeants ont choisi de rester en vase clos… grand bien leur fasse mais cela augure mal des prochaines échéances… enfin, on est certain d’une chose, le grand parti de masse, ce n’est pas pour demain.

Le mal du Parti Socialise est profond, l’autisme une maladie partagée par une écrasante majorité de nos dignitaires… la dégénérescence le guette… une chance pour lui… pour l’heure, il n’y a pas d’offre alternative… mais quelle tristesse et quelle misère.