Etude sur le marché de bureaux en Ile-de-France

Publié le 03 mai 2008 par Xp14
Une étude réalisée par Cushman & Wakefield sur le marché immobilier en France avec un bilan et les perspectives pour l'année 2008.

Quelques bilans :

• En dépit des craintes exprimées dès l'été dernier, l'année 2007 a confirmé et
accentué les tendances observées en 2006 avec de nouveaux records :
   - 28,5 milliards d'euros ont été investis sur l'ensemble du marché hexagonal et
les taux de rendement ont continué à baisser jusqu'à la fin du 1er semestre
avant de se stabiliser (3,8 % pour des bureaux à Paris fin juin 2007 contre 4,25
% fin 2006) ;
   - Le loyer prime des bureaux a dépassé le seuil des 800 €/m²/an dans le
quartier central des affaires parisien qui est resté le principal moteur du
marché francilien avec 625 000 m² placés ;
   - Les Champs-Elysées ont confirmé leur statut d'artère commerçante la plus
chère d'Europe, loin devant Londres, avec des valeurs atteignant 10 500
€/m²/an ;
- 2 600 000 m² d'entrepôts logistiques ont été placés en France auprès des
utilisateurs, confirmant la position centrale de notre territoire en Europe.
• Paris reste de loin le marché le plus important mais certaines villes de province
comme Lyon, Lille ou Marseille ont confirmé leur attrait auprès des utilisateurs et
des investisseurs.

Conclusion :

Après deux années exceptionnelles en termes de demande placée et de volumesinvestis, quelle sera l'ampleur de la décélération amorcée dès la fin de 2007 ?

Au-delà des facteurs endogènes propres au marché de l'immobilier qui restent sains,
en tout cas pour la France, des interrogations demeurent quant aux effets à court ou
moyen terme :

• des turbulences financières actuelles et du resserrement des conditions de crédit ?

• du ralentissement prévisible des économies de la zone euro et des Etats-Unis ?

• du vaste chantier de réformes engagé par le nouveau gouvernement ?

Avec des fondamentaux sains et beaucoup de liquidités (investisseurs en fonds
propres, OPCI, etc.), une économie des services en croissance et une consommation
des ménages toujours en hausse, nous sommes raisonnablement optimistes sur nos
marchés.