Travailler le dimanche n’est pas un choix, c’est un moyen d’améliorer un salaire que l’employeur tire vers le bas, le restant de la semaine. Le débat est téléguidé par les grands groupes de distribution, alors qu’il s’agit d’un des secteurs où les salaires sont les plus faibles, avec des contrats contraignants, sur les durées d’engagement, le temps de travail ou les horaires. Ce qui fragilise d’autant les salariés du secteur (comme ceux du tourisme) face aux exigences de leurs entreprises.Ce débat n’est pas que syndical. Il est aussi politique. Nous nous devons en tant que parti de gauche d’orienter la politique du gouvernement vers l’imposition d’un coût du travail dominical qui soit réellement profitable aux salariés.Car, il ne peut être question en ce domaine de concurrence internationale et de manque de compétitivité.Ce qui du reste, servira aussi de trame, à ce que le gouvernement lâchera un jour ou l’autre, le retour à l’exonération fiscale des heures sup.