Ces drôles d’instruments faits de cordes, de métal, de brins d’herbe et d’un pavillon, ces drôles de musiciens qui nous regardent et n’osent pas en faire entendre le son, on sent bien qu’ils vont nous surprendre. Est-ce que ça va jouer plus fort ? Est-ce que ça va jouer ? Pour ceux qui ont déjà lu ce blog, la surprise n’est pas complète : le pavillon oriente le son de ces violon, violoncelle et contrebasse inventés il y a bien longtemps par un certain Monsieur Stroh. Et les trois musiciens nous entraînent à la découverte de ces instruments dont le corps n’est pas de bois, jouent avec les surfaces vitrées, avec la végétation, avec cet air de ne pas savoir s’ils sont d’ici ou d’ailleurs, cette façon de nous regarder, de nous sourire, de nous inviter à la musique, simplement, la musique.