En cas de Bonheur de David Foenkinos

Par Douceurlitteraire

 

  Je suis bien contente d’être de nouveau parmis vous!! Cela fait un moment que je ne vous avait pas concocté une de mes chroniques littéraires et pour mon retour quoi de mieux qu’un roman qui redonne espoir et sourire.

Ce livre fera sans doute écho à nombre d’entre vous, étant donné qu’il parle du couple et d’un couple en particulier, Jean-Jacques et Claire.

Quoi de plus classique qu’un couple s’enfermant dans la routine, pour qui les échanges de tendresses se font de plus en plus rare et qui cherche à mettre un peu de piquant dans sa vie, pour se persuader de pouvoir plaire encore.

C’est pour cette raison que Jean-Jacques décide, non sans crainte vis à vis de sa femme qu’il aime toujours autant, de prendre une maîtresse, Sophie. Nuits passionnées, étreintes langoureuses, Jean-Jacques trouve un renouveau à sa vie sexuelle et multiplie les alibis de ses absences grâce à une agence privée.

Loin d’être dupe, sa femme s’en rend très vite compte mais contre toute attente ne s’en formalise pas et trouve même plutôt charmant cet homme qui se casse en quatre pour être le plus discret possible. Ce qui va affecter Claire, c’est le bonheur débordant dont va faire preuve Jean-Jacques au vu et su de tout le monde et cet excès de joie va aboutir à la dégradation de ce couple, aux doutes, aux peurs, à l’éloignement.

David Foenkinos nous emmène dans les bureaux d’une agence de détectives privés, dans les coulisses de filatures des plus originales dans lesquelles les quiproquos ne vont que s’accumuler.

En somme, une histoire comme il en arrive tous les jours: un couple enfermé dans une routine et qui par le biais d’adultères pense pouvoir surmonter ce manque d’originalité.

Par les hauts et bas , la rancoeur ou le pardon, les couples s’effritent ou en sortent plus fort.

La plume de David Foenkinos nous parle du véritable amour, de l’amour que nous vivons, allons vivre ou rêvons de vivre.

Un roman qui m’a touché, dans lequel j’ai pu me reconnaître parfois, qui m’a fait rire et pleurer, un roman que je vous conseille car il donne foi en l’amour.

Bonne lecture!

 Mon passage préféré:

" Il fallait le dire: on ne peut pas vivre deux Genève. Pour la simple raison que la mythologie du premier amour, du premier bien-être ravageur a pour conditions d’anéantir toutes les répliques possibles. (…) Par la suite, rien de ce que nous vivons ne peut avoir cette même fraîcheur, cette même innocence, cette même enfance du bonheur. Pour parfaire la métaphore de l’enfance, cette métaphore de la bouche des enfants, ce serait en quelque sorte la vérité du bonheur."