Le premier fait immédiatement penser aux laissés pour compte, comme on dit : le matériau pauvre mais vivant, le carton a quelque chose de proche et, tout à la fois, de distant. On a l’impression qu’on peut le travailler, lui donner des formes, l’élever en totems, et, s’il est déplié, il évoque instantanément les sans abri, ceux qui n’ont d’autre matelas que ces emballages jetés après usage.
La seconde montre des êtres humains en mouvement : les œuvres récentes exposées ici relient hommes et femmes avec ces fils, ces filets, tendus au dessus du vide, projetant leurs ombres, hommes et femmes tournés vers un ailleurs inaccessible et pourtant presque à portée de main.