Pradaxa : plaintes pour homicide contre le labo et l’ANSM

Publié le 09 octobre 2013 par Dary

A LIRE:

Les plaintes ne soignent pas les malades.

Le PRADAXA est un anticoagulant de nouvelle génération, d'autres existent comme le XARELTO et 15 à 20 nouvelles molécules vont arriver.

Comme ses prédecesseurs: PREVISCAN, COUMADINE et SINTROM, ce sont des médicaments à utiliser avec précaution:

AVANTAGE: Ils diminuent le risque d'Accident Vasculaire Cérebral, terrible maladie qui paralyse

INCONVENIENT: ils augmetent le risque hémorragique

Des régles simples:

- Faire une évaluation réguliére du bénéfice par rapport au risque: tous les 3 mois

- Bien connaitre ce traitement afin d'éviter des erreurs de prise

- Signaler toute évenement indésirable: saignement digestif, buccal, du nez..

- Faire des bilans sanguins réguliérement dont l'urée: 3 à 4 par an

- Bien conserver sa carte d'anticoagulant sur soi

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Les familles de quatre personnes âgées décédées début 2013, qui prenaient l'anticoagulant de nouvelle génération (NACO) Pradaxa, ont décidé de porter plainte contre le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim qui le commercialise, ainsi que contre l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé leur avocat.


Me Philippe Courtois  reproche à l’ANSM d'avoir méconnu les principes de précaution et de prévention. Il appelle toutefois à "ne pas arrêter son traitement sans avis médical". Agées de 78 à 84 ans, et originaires des régions de Lille, Strasbourg, Paris et Grenoble, les personnes décédées au premier trimestre 2013, prenaient toutes ce médicament, a ajouté Me Courtois, avant une conférence de presse mercredi matin à Paris avec des proches des patients décédés.

Ces plaintes pour homicide involontaire interviennent moins d'un mois après une mise en garde de l'ANSM sur cette nouvelle classe d'anticoagulants apparus en 2008, prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, notamment après une opération de la hanche ou du genou ou chez les personnes souffrant de fibrillation auriculaire.

Le risque hémorragique du Pradaxa et des autres NACOs n'est pas supérieur à celui des AVK... "sauf pour les personnes âgées", explique Me Courtois. "On ne devrait pas leur donner du Pradaxa", insiste-il. Les seniors "sont très peu représentés dans les études, alors que ce sont eux qui sont le plus exposés". La molécule "n'a pas été assez étudiée, notamment chez les patients les plus fragiles", indique la plainte.

Autre très gros problème aux yeux des plaignants, "il n'existe pas d'antidote, ni de traitement spécifique d'efficacité prouvée en cas de survenue d'un accident hémorragique liée à l'action de ces médicaments", alors que "la survenue d'une hémorragie sous AVK est résorbable par l'administration de vitamine K". Il est regrettable, aux yeux des plaignants "que le laboratoire n'ait pas commercialisé concomitamment le Pradaxa et son antidote, ce qui aurait évité de nombreux décès". Des "informations capitales (...) ne sont pas portées à la connaissance des patients/consommateurs par le biais de la notice du produit, trompant ainsi leur consentement libre et éclairé", jugent-ils encore.

évaluer le rapport bénéfice /risque doit précéder toute prescription