Klô Pelgag au festival des rendez-vous de la lune #LiveReport

Publié le 11 octobre 2013 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde



La pétillante québécoise Klô Pelgag s'est produite à la maison du Japon mercredi soir dans le cadre du festival des rendez-vous de la lune. L'occasion de vérifier si le grain de folie qu'on suspectait à l'écoute de ses morceaux était ou non une réalité...

Excellente nouvelle : L'artiste est sur scène comme on se l'imagine à l'écoute de sa musique : espiègle et -il faut bien le dire- un peu folle.

Après une entrée en scène qui pose le décor (façon grand tour de piste qui les conduit, elle et ses musiciens, à courir en mimant des engins volants zigzaguant parmi le public sagement installé), la troupe s'installe et le concert peut commencer.


Sur scène, autour de Klô Pelgag, il y a du monde : un joli ensemble de cordes composé d'un violon, d'un violon alto, d'un violoncelle et d'une contrebasse et aussi un batteur. Klô quant à elle, officie tantôt au piano (souvent), tantôt à la guitare (tu l'auras compris, c'est plus rare).

Sur disque, on aime sa poésie surréaliste, le décalage entre des textes sombres, peuplés de bizarreries en tous genres, et la musique souvent enjouée.

En live, sa musique bénéficie d'une valeur ajoutée non négligeable : la folie douce qu'elle distille au cours de ses interventions, fréquentes, combinée à son oeil qui frise à la moindre de ses jolies bêtises.

On apprécie les harmonies vocales qui apportent à certains titres un petit supplément de magie, les arrangements riches qui se marient si bien à la voix souvent impétueuse de Klô. Qu'elle chante sur des mélodies joyeuses ou plus mélancoliques, l'émotion est là, partagée. Toujours.

Pendant le concert, Klô Pelgag ne s'arrête pas : Elle chante, joue, raconte ses péripéties au Nicaragua en ukrainien, s'invente au passage une biographie toute neuve, assiste un magicien (plus ou moins) et a des anecdotes plein les manches, à base de sabres laser et de douaniers méfiants, notamment.

Elle finit d'ailleurs par présenter ses musiciens en livrant pour chacun une petite histoire au sein de laquelle on serait bien embêté d'avoir à distinguer le faux du vrai.

Comme elle  semble décidément ne rien faire comme tout le monde, Klô Pelgag termine son concert par une "pièce d'au revoir", 100% instrumentale et c'est un vrai régal.

Jouant la surprise, elle reviendra pour un rappel (glissant au passage une de ces histoires dont elle a le secret, mettant en jeu un taxi trop vite congédié).

Toujours délicieusement décalée, Klô Pelgag est décidément une jeune artiste à suivre de près...

Oh mais j'y pense, je ne t'ai même pas dit : la jolie Klô portait ce soir là un gilet pailleté du plus bel effet (on aurait aimé une lumière plus prononcée pour en apprécier tous les reflets) qui rappelait des épaulettes bricolées judicieusement placées sur les bleus de travail (pas bleus, tu t'en serais douté) de ses musiciens.

Le contrebassiste avec sa cape qui lui permettait de faire semblant de voler dès que l'occasion s'en présentait et sa jolie moustache amovible a remporté tous les suffrages. Mention spéciale pour la coiffe que portait une des violonistes ce soir là, façon chapka-peluche. C'était parfait.


Pour retrouver la chronique concernant Klô Pelgag c'est par ici...

Pour toutes les informations concernant l'artiste, c'est sur son site, qu'il faut aller. C'est par là que tu le trouveras...

Bon week-end, lecteur.

A tout vite.