Un père condamné pour avoir donné une fessée à son fils de 9 ans à Limoges...

Publié le 15 octobre 2013 par Philippejandrok

Nous ne connaissons pas les détails de cette affaire, mais elle est grave, à plus d’un titre, chouette, à présent, les enfants peuvent attaquer leurs parents en justice pour une fessée ?

Lorsque l’on connaît la perversion naturelle des enfants, selon Freud, les enfants sont des « pervers polymorphes », une perversion qui, à l’âge adulte, devient unique, se spécialise, seules les prostituées devraient être considérées comme des perverses polymorphes, et encore, je crois que nous devrions reconsidérer cette déclaration en s’intéressant au sujet de près, puisque les prostituées sont aujourd’hui mises sur le trottoir contre leur volonté, droguées, elles n’ont plus d’autres choix que d’obéir sous l’emprise de la drogue et de la violence de leur souteneur.

Et pourtant, où sont les juges armés de leurs meilleures intentions pour défendre ces pauvres filles prisonnières et prises en otage sous nos yeux, dans notre pays, non, on préfère condamner un père pour avoir donné une fessée à son garçon de 9 ans qui refusait de lui dire bonjour, lui manquant totalement de respect, le père a considéré que la fessée s’imposait, mais la mère de l’enfant ne l’a pas pris de la même façon et a assigné son ex-mari en justice, la suite on la connaît.

Tout d’abord, je précise que je suis non violent, le recours à la violence est le dernier point à atteindre, mais il est parfois nécessaire pour les bonnes raisons.

Si nous considérons que nous sommes issus du monde animal, et que nous appartenons au groupe des mammifères, nos amis qui vivent encore à l’état naturel dans les forêts, jungles et savanes, ont également un mode d’éducation particulier par rapport à leur progéniture. Les parents animaux doivent préparer leurs petits à la survie, pour cela, il y a des règles à respecter, à ne pas transcrire, lorsque le petit, lion, guépard, léopard, tigre, chien, chat, primate…, transgresse la loi, il est remis à sa place par son parent pour son bien, pour qu’il apprenne les limites et personne ne conteste ce fait dans la nature, car chacun sait que cette éducation, violente parfois, permet au petit de se débrouiller dans sa vie future, c’est ce que l’on appelle l’apprentissage. Imaginez à présent, qu’un juge intervienne face à une lionne qui éduque son petit et que ce juge décide de punir la lionne pour avoir corrigé son petit qui a transgressé les codes.

Que penser d’un tel juge, que penser d’un tel jugement ? Le juge mettrait lui-même en danger le lionceau le laissant libre de faire ce qu’il veut pour son confort psychologique, mais pas pour sa sécurité future, pour sa survie dans le monde animal. Bien sûr un enfant n’est pas un lionceau, enfin, pas si sûr après tout.

Pour ceux qui comme moi sont nés dans les années 60, notre génération a encore dû subir la violence des adultes, violences souvent sadiques ; je me souviens qu’à 6 ans je faisais du solfège avec un prof monstrueux qui me tapait sur les doigts avec une règle en fer, il me tirait les cheveux au point de me faire pleurer pour me faire comprendre comment apprendre et me châtier en conséquence, j’imagine que c’était l’ancienne méthode et qu’elle avait fait ses preuves, sur certains, j’étais terrorisé et je suppliais ma mère à genoux de ne plus aller au solfège, cela a pris du temps mais à force de me trainer comme un sac de pomme de terre trop lourd jusqu'à l'école de musique, elle a cédé, puis à l’école, mon institutrice aussi intelligente que l’autre sadique me tapait dessus parce que j’étais gaucher, je devais rentrer dans le rang et écrire comme tout le monde à droite, et on se demande aujourd’hui pourquoi j’ai une écriture manuscrite illisible, on me reproche de ne pas faire d'effort ?

Pas faire d'effort, mais des efforts, j'en ai fait plus que tout le monde, pour aliéner ma main gauche pour satisfaire au désir des psychologues de l'époque qui préconisaient de n'utiliser que la main droite, mais c'est à eux que l'on aurait dû donner des fessées, des claques dans la gueule pour saluer leur monumentale connerie, leur savoir scientifique et leur morale à quatre sous, les salauds de pédagogues à la noix, et j'étais loin d'être le seul à être leur victime, enfant droitier, tu ne connais pas ta chance...

Mais, autre temps, autres mœurs, néanmoins, ces enseignants n’ont jamais été poursuivi, ni jugé pour cruauté envers les enfants gauchers et pourtant, elle était déclarée, flagrante et même officielle.

Bon, cela n’a pas fait de moi un voyou, ni un tortionnaire d’enfant, au contraire.

Pourtant, 85% des français ne veulent pas de loi en France sur la fessée, seuls les psychologues la réclame... la Loi.

Des fessées, j’en ai reçu quelques unes, rarement, car ma mère n’était pas assez forte physiquement, mon père n’a jamais porté la main sur nous, mais le peu de corrections reçues étaient toujours justifiées, il faut avouer que mon frère et moi étions terribles et mêmes si nous étions élevés comme des adultes, avec beaucoup de psychologie cela ne suffisait pas toujours, je l’avoue. Même enfant, je comprenais que la psychologie, la logique de pensée, la société attendait de nous que nous nous comportions « normalement », mais justement, la contradiction est naturelle chez l’enfant et elle était forte, irrésistible et d’autant plus si les limites étaient floues. Pourtant, je n’ai jamais manqué de respect à mes parents dans mon enfance, je crois que c’est venu à l’âge adulte, à l’âge où les parents oublient que nous ne sommes plus des enfants et que nous avons, nous aussi, le droit de manifester notre volonté et d’affirmer notre caractère, par rapport aux défauts que nous voyons chez ceux qui nous ont éduqués.

Aujourd’hui, en 2013, c’est la nouvelle dictature, l’enfant est intouchable, il suffit de voir la dramatique australienne sur ARTE, « The Slap », une baffe bien méritée pour un gamin qui n’a pas de repères, pas plus que de limites, élevé dans un laxisme épouvantable par une mère complètement névrosée qui devient l’enfant de son enfant, cédant à tous ses caprices, un gamin qui, s’il n’est pas remis à sa place devient incontrôlable, comme de cracher sur un vieil homme dans la rue pour le plaisir ou frapper ses camarades avec une batte de cricket en bois plein parce qu’il ne veut pas perdre et surtout qu'il ne veut pas laisser les autres enfants jouer.

L’enfant à tous les droits, il est capable de tout faire et ne risque plus rien, on s’en rend compte à l’école, les enseignants sont confrontés quotidiennement à l’insulte, à la violence des jeunes vis à vis d’eux, ils ont tous les droits et les enseignants ne peuvent rien dire, rien faire, les enfants ne sont plus éduqués par leurs propres parents qui démissionnent. La semaine dernière, une élève de la classe de mon enfant a répondu à son enseignante :

-       - …mais vous faites chier Madame et vous n’allez pas commencer à me casser les couilles… Vous me faites chier…

Mais qui parle de cette manière à des adultes sensés instruire des enfants, une adolescente de 14 ans ? Et que disent les juges dans ce cas précis et quotidien ? Combien de couleuvres doivent avaler les profs avec de tels enfants et combien de couleuvres doivent avaler nos enfants face à des enseignants complètement détruits par le laxisme et le laisser-aller d’une jeunesse sans espoir ?

Des enseignants d’histoire dans notre pays sont tabassés par des enfants d’origine musulmane qui ne veulent pas entendre la vérité historique sur la Shoa et qui se posent en véritables révisionnistes, c’est étrange, mais cela n’arrive qu’en France, en Asie, la chose serait impossible, car l’instruction est l’avenir de toutes les familles et les enfants respectent leurs enseignants autant que leurs parents, pourquoi ?

D’une part, les enfants sont l’avenir de leurs parents au sens propre et figuré, car le fruit de leur travail futur permettra à leurs parents de vivre ; en France, les enfants sont élevés comme des rois sans la moindre responsabilité future, les parents sont corvéables à merci, et les enfants se prennent pour des héros de série TV américaine, à vivre de sexe et d’eau fraiche, avoir un boulot qui leur permet de vivre à l’abri du besoin avec une belle maison, une belle auto, et sans rien devoir à personne et surtout, sans se fatiguer.

Or, le niveau scolaire en France est l’un des plus bas d’Europe, il est également très mal placé au niveau mondial, à force de protéger nos gosses, et comme disait un de nos profs à la Fac :

- Vous vous prenez pour des adultes mais il faut encore qu’on vous mette le slip…

En effet, cette génération "Tanguy" se laisse, pardonnez-moi, « torcher le cul » jusqu’à la vingtaine en se prenant déjà pour une adulte à l’adolescence, mais elle est ignorante, elle ne sait rien faire, s’exprime dans un mauvais français, la grossièreté devient un modèle de reconnaissance, elle n’a plus d’envie, plus de passion, elle se dit que l’état pourvoira à ses besoins, alors pourquoi se fatiguer et surtout, pourquoi travailler pour une misère, cette génération veut de l’argent, elle en a besoin, et il lui en faut beaucoup, mais elle ne connait pas la valeur de l’argent, elle ne voit, que les biens de consommation qui l’éblouissent sans regardez autour, cette génération ne se bat plus pour réussir mais pour rester tranquille, elle se contentede fumer des joints, de se péter la caisse, de vivre l’instant présent, sans aucun but, parce qu’elle n’en n’a jamais eu, on ne lui a pas donné l’envie de se battre, les adultes ont satisfait à tous ses caprices et aujourd’hui, c’est la justice qui menace les parents ?

Attention à toi parent d’enfant, si tu donnes une fessée,

même méritée,

à ton enfant, tu le paieras très cher !

L’état prend désormais en charge le châtiment à infliger à chaque citoyen, on déni donc le droit aujourd’hui aux parents d’éduquer leur propres enfants et on crucifie le parent en le traitant de tortionnaire parce qu’il a donné une fessée à son gamin ? Une fessée, n’est pas un acte de torture, ce n’est pas un coup de poing dans la gueule, que prendra-t-on bientôt pour avoir donné un coup de pied au cul ?

500 euros la fessée, 300 le coup de pied au cul, la claque, 150, mais c’est plus humiliant et ça laisse des traces psychologiques, alors 250.

Si votre enfant se fait casser la gueule à la récrée par ses camarades, combien prennent-ils les petits lâches qui le massacrent ? Si les mêmes le persécutent et le poussent au suicide, combien prennent-ils ? Rien, ce sont des enfants, ils ne sont pas responsables de leurs actes, mais le père qui donne une fessée à son gamin parce qu'il lui manque d'un total respect, il prend 500 euros d’amende.

Mais sincèrement quel avenir allons nous donner à nos enfants si nous les laissons faire ce qu’ils veulent sans leur donner de limites ? Cela me fait penser à ce film avec S. Stallone et Wesley Snipe « Démolition Man (1993) », les pires criminels du XXe siècle sont "cryogénisés" puis réveillés 60 ans plus tard au XXIe siècle, dans une société où l’on ne connaît pas la violence, une société incapable de réagir à la violence.


A force de légitimer la tyrannie des enfants nous devrons faire face à de jeunes adultes violents, incontrôlables, comme c’est déjà le cas dans les cités, souvenez vous que N. Sarkozy souhaitait que les mineurs puissent être jugés comme des adultes, la Gauche trouvait cette méthode honteuse, mais les victimes quotidiennes d’agression extrêmement violentes sur des personnes âgés (viols, séquestrations, tortures), sur des femmes, de la part de ces jeunes qui n’ont pas de limites car ils savent qu’ils sont justement mineurs, et que désormais, les adultes n’ont même plus le droit de leur donner de fessées ?

La belle rigolade pour les criminels en herbe, au Brésil, les enfants de 5 ans dans les « favélas » tuent des adultes, des enfants, ils sont livrés à eux-mêmes, sans contrôle, et n’allez pas leur faire la morale en croyant que la bonne parole d’un adulte bien intentionné fera la différence, une balle dans le buffet, voilà la réponse que ces enfants perdus donneront aux donneurs de leçons.

Nous sommes à l’aube d’une société de contrôle de plus en plus sévère, où les restrictions des libertés commencent au cœur même de la famille, puis dans la rue, avec les caméras, bientôt nous aurons des Robocops qui défileront et qui arrêteront qui bon leur semble, mais la criminalité ira dans le même sens, et la justice se contentera, comme d’habitude, de condamner les plus faibles, les parents, pour laisser les délinquants créer une société de la peur ou l’état tout puissant régnera dans son impuissance en maître absolu. Est-ce vraiment cela que nous voulons ?


Nul n’a le droit de juger un parent qui éduque son enfant pour les bonnes raisons, si le tribunal le fait dans le cadre d’une banale affaire de fessée, il devient responsable des conséquences qu’engendreront un tel jugement sur la société toute entière. Et la morale socialo laxiste ne rendra service à personne dans ce cas, laissons les parents faire leur travail d’éducation tant qu’ils le peuvent encore et j’ajouterais, qui ne connaît pas d'adultes très cons dans son entourage et bien, il y a autant d’imbéciles adultes que d’enfants crétins, ce sont les mêmes que l’on a laissé faire, pour leur confort psychologique.

J’ai connu un fils de ministre allemand extrêmement bien éduqué qui travaillait à la TV, poli, aimable, charmant, mais c’était la pire saloperie que j’ai rencontrée dans ma vie, un traitre, un fourbe, dissimulateur, qui poignardait dans le dos avec le sourire tous ceux qui se trouvaient sur sa route, et personne ne pouvait suspecter l’ordure qu’il était et je crois que si ce garçon avait reçu une éducation basée sur les valeurs humaines et le respect d’autrui, il ne serait pas devenu la pourriture qu’il était, peut-être n’avait-il reçu aucune fessée dans son enfance, le laissant développer son immonde perversion…

Allez vive les fessées que certaines femmes réclament dans l’acte amoureux, on se demande pourquoi ça les fait jouir de se faire taper le cul ?

Nous vivons une époque formidiable…

PS : 

Deux joueurs de tennis français de 20 et 21 ans ont été interpellés, placés en garde à vue, puis écroués dans la nuit du 3 au 4 octobre à Athènes (Grèce). Ces tennismen, 1 628e et 1 341e au classement mondial ATP, ont été mis en cause pour viol et tentative de viol par une joueuse américaine de 25 ans qui participait à la compétition... AFP

Peut-être ont-il été trop gâté et qu'ils n'ont pas reçu assez de fessées...