"Service minimum" à l'école : et la liberté des familles ?

Publié le 05 mai 2008 par Micheljanva

" L'Elysée a recasé Arnaud Teullé | Accueil | Les propos de Sarkozy font boule de neige "

05 mai 2008

"Service minimum" à l'école : et la liberté des familles ?

François Fillon a souligné que la mise en place d'un service minimum d'accueil à l'école lors de la journée de grève du 15 mai était destinée à

"venir en aide aux Français, sans en rien remettre en cause les mouvements de protestation. [...] Les mairies qui ne veulent pas le faire ne le feront pas, les Français jugeront quelles sont les collectivités locales qui cherchent à se décarcasser pour venir en aide aux Français, sans en rien mettre en cause les mouvements de protestation. [...] Le fait que les enfants puissent être accueillis dans les écoles, je pense que c'est aujourd'hui une condition essentielle du respect des obligations du service public".

Dans Présent ( article en accès libre), Rémi Fontaine propose une autre solution :

"le ministre Xavier Darcos pourrait enfin comprendre que le meilleur moyen de restaurer la place des familles dans l'école, comme il dit, n'est pas vraiment de leur offrir ce dérisoire service minimum en forme de vulgaire garderie, mais d'aider, soutenir et promouvoir institutionnellement la (vraie) liberté de l'enseignement. Proposer politiquement un vrai service public et maximum pour faire face à ce despotique Mammouth scolaire qui s'enlise toujours plus, avec ses parasites syndicaux, dans les sables mouvants de son échec scolaire..."

Michel Janva

Posté le 5 mai 2008 à 14h06 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Politique en France

Commentaires

J'ai un peu de mal à comprendre votre titre et l'article de Remi Fontaine. Quel rapport entre la liberté des familles et le service minimum d'accueil ? Celui-ci n'a pour seul objectif que de limiter la casse en cas de grêve, en évitant les problèmes pour les familles, rien de plus...

[Justement : votre "rien de plus" est révélateur. Est-il normal que nos enfants soient livrés au bon vouloir de syndicats ou de mairies ? N'est-il pas possible, plutôt que de faire du replatrage, de redonner la liberté à l'enseignement et donc aux familles ? Ce serait une réforme radicale de l'Education. Mais ô combien salutaire. MJ]

Rédigé par : Arnaud | 5 mai 2008 14:14:15