L’Edito Thuram : Lemarchand de sabres

Publié le 18 octobre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Quand une animatrice de télévision bizarre s’en prend par SMS à un citoyen à lunettes au dessus de tout soupçons. Pour une fois qu’on parle du remplaçant de Denisot pour autre chose que pour dire qu’il fait de la merde.

On ne saura sans doute jamais la vérité sur cette histoire de cul. Sur le fond, car sur la forme on sait :  on a affaire à ce que le système médiatique peut accoucher de pire depuis Jean-Luc Delarue et William Leymergie.  Un couple assoiffé de gloire et de notoriété qui n’existe que dans les yeux du public. Si ce règlement de compte ne regarde personne, il passionne des millions de voyeurs.  Jusqu’où iront-ils pour laver leur linge dégueulasse en famille constituée d’un bons tiers de Français ? Aura-t-on droit aux prélèvements vaginaux de Karine ? Aux strings de la maîtresse de Lilian ?

Quoiqu’il en soit, l’image du pasteur Thuram en sort grandi. Lui qui se rêvait en Malcolm X, en aura au moins porté les lunettes. Martin Luther King éclatait-il la gueule de sa femme contre le frigo ?  Peut-être, mais lui ne demandait pas 20 000 euros pour aller prêcher la bonne parole dans les écoles au nom de sa fondation. Nourri, logé bien-sûr. Fondation derrière laquelle il n’a pas hésité à s’abriter face au redoutable fils de Georges de Caunes.  Depuis qu’il utilise les gonzesses comme bélier quand il ne trouve plus la clé de son réfrégirateur, certains pays hésitent à l’accueillir. Mais heureusement un SMS est venu démontrer qu’il n’avait pas pu tromper 34 fois Karine, ni lui exploser les pomettes, puisqu’il était avec sa maîtresse.

A n’en pas douter c’est bien elle qui est folle puisqu’elle a retiré sa plainte quand il a menacé de recommencer à coups de liasses de 10 000. En tout cas, lui n’est absolument pas un gros hypocrite ou un opportuniste de merde, avide de pognon et de reconnaissance, uniquement mu par la propreté de son image. La lutte antiraciste est même un combat qui en vaudrait la peine s’il en avait quelque chose à foutre.

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