"Le cas de Faysal Baraket montre comment les forces de sécurité ont torturé des dissidents pendant des années puis ont nié et étouffé ces affaires", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. "Il fait apparaître à quel point il est urgent de réformer les forces de sécurité et la justice, qui ont joué un rôle central dans le traitement de ce dossier."
Le corps de Faysal Baraket a finalement été exhumé en mars 2013, deux ans après la chute du président Ben Ali, ce qui a permis de recueillir des éléments médicolégaux supplémentaires prouvant qu’il avait été torturé. Amnesty International demande désormais que les responsables présumés de sa mort soient traduits en justice. Après des années d’incertitude, la lumière est en train d’être faite sur le cas emblématique d...