Le tribunal administratif n'a pas suivi les conclusions du commissaire du gouvernement Pierre-Yves Gonneau qui avait rappelé que la loi de séparation de l'église et de l'Etat stipule que si la propriété de l'église revient à la commune, celle-ci ne peut organiser l'accès des touristes au toit "sans l'accord du desservant", c'est-à-dire le curé. Le tribunal a au contraire considéré que
- la gestion de cette activité à caractère touristique a été confiée, dans le cadre d'une délégation de service public, à une société d'économie mixte
- les visiteurs accèdent au toit par un escalier indépendant dépourvu de toute communication avec les parties de l'église affectées au culte
- le maire des Saintes-Maries n'a pas entaché sa décision d'illégalité.
Affaire à suivre.