Chanson d'automne, Paul Verlaine

Publié le 21 octobre 2013 par Kenza

Edgar Maxence (1871-1954), Jeune femme pensive tournée vers la gauche


Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure
Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Paul Verlaine