Les dernières réflexions sur la semaine # 7

Publié le 22 octobre 2013 par Sixverges
J’avais déjà prévu avant le match parler de la peu inspirante cédule dévolue au lundi soir dans les dernières réflexions et le snooze fest de ce soir n'aura servi qu'à renforcer cette conviction.
Vikings  7  Giants 23
Les locaux parcourent beaucoup de terrain sur leur looonnnngue première possession, mais ça se termine par un placement. N’empêche, 17 jeux, aucune interception pour Eli, on appelle ça une petite victoire!
Josh Freeman est le dernier gagnant en lice à la loterie « qui veut être le QB des Vikings cette semaine? ». Sans surprise, il ne maîtrise pas vraiment le cahier de jeu encore.
Brandon Jacobs est incapable de prendre part à la rencontre, mais devinez qui est de retour? Peyton Hillis, le one-hit wonder blanc des Bruns! Enlevez sa photo des peintes de lait, on l’a retrouvé, il joue ce soir pour New York!
COUP DE THÉÂTRE, Marcus Sherels qui avait amassé un mirobolant 8 verges sur 4 retours de bottés de dégagement jusqu’ici cette saison, s’échappe sur 86 bornes et inscrit les Vikings à la marque, Devin Hester Style! 7-3 Vikes.
Une couple de pénalités sans conséquences sont appelées sur le jeu et l’arbitre se lance dans un bégaye-o-thon de première qualité. Ce n’est pas ce classique, mais le monsieur est manifestement mêlé!
Eli retraverse de nouveau le terrain, de nouveau sans décocher une interception. C’est bien sûr, il joue contre moi en Fantasy Football, donc c’est cette semaine qu’il ne créera pas de revirements!!!  Il complète même la séquence dans la zone de buts grâce à un bel attrapée de Rueben Randle 10-7 Giants qui dominent complètement la possession du ballon.  Ça restera le score jusqu’à la demie.
Comme pause de la mi-temps, on chiale sur ces journalistes braillards qui se plaignent le ventre plein. Mike Reilly d’ESPN est devenu le 428e pousseux de crayon à se plaindre que le Super Bowl de cette année sera disputé au froid dans la swamp du New Jersey.  En plus les hôtels des médias seront loin des lieux de pratique des joueurs. Pauvres ti-choux!!! Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, j’ai très hâte au Grand Match dans la Grosse Pomme et j’espère que les éléments s’inviteront à la fête. Parlant de fête, faites juste imaginer les partys qui auront lieu la semaine précédent l’événement sur Times Square (il y aura même un toboggan géant!) et essayez sérieusement de me dire que vous préfériez célébrer à Indianapolis!
Petit rappel, le meilleur match des éliminatoires 2012 (Ravens – Broncos à Denver) a aussi été le plus froid. En fait, le mercure affichait – 11 degrés Celcius au début de match, ce qui a de fortes chances d’être plus frais que ce qu’il fera aux Meadowlands en février. Demandez à Joe Flacco si ça l’a dérangé! 
De retour au match, Minnesota continue de ne rien foutre en attaque, mais les unités spéciales font de nouveau la différence. Rueben Randle échappe la roche, recouverte par un autre Viking inconnu, Cullen Loeffler. Les mauves sont déjà en position de placement.
INTERCEPTION. Josh Freeman gâche le cadeau de ses unités spéciales en lançant la peau de cochon dans les mains d’Antrel Rolle qui a le gros défaut de jouer pour les Giants.  M. Rolle, Rueben Randle vous doit une bière!
Donc, New York reprend le ballon, botchent 3 jeux et dégagent de nouveau. Ensuite, les Vikings font de même. A date, l’affrontement rempli ses promesses : on s’attendait à de la marde et nous sommes servis! 

La comédie d’erreurs se poursuit alors que Marcus Sherels, le héros de la première demie échappe la roche profondément dans sa zone, lorsque plaqué par ce qu’on présume être un coup de vent ou un homme invisible. New York recouvre et Peyton Hillis (oui, oui), inscrit le touché. 17-7
Vous n’avez pas encore lu le nom d’Adrian Peterson dans ce résumé. Normal, All Day ne revendique que 26 verges de gains après 3 quarts.
Les bleus y vont d’une longue poussée qui fait une large place à Peyton Hillis qui nous remémore ses beaux jours à Cleveland avec ses deuxièmes efforts. Les G-Men en tireront un placement avant qu’une autre gaffe des Vikings sur les unités spéciales redonnent la balle aux bleus encore une fois loin en zone adverse. Ça rapporte un autre placement. 23-7, vous suivez encore?
New York l’emporte finalement par ce score. Ce ne fut rien de très convainquant, mais cette victoire devrait enlever une tonne de pression sur les épaules du club. De l’autre côté, la défensive du Minnesota a suffisamment bien joué pour l’emporter, mais Josh Freeman fut misérable. Une partie peut être imputée à sa méconnaissance des stratégies offensives de sa nouvelle équipe, une autre au blocage déficient devant lui, mais ce n’est définitivement pas le genre de performance qui incitera Leslie Frazier à lui faire confiance. 

Les dernières réflexions
On jase du match Patriots – Jets dans cette édition des réflexions en mettant la loupe sur Geno Smith et sur la fameuse pénalité infligée aux Pats en prolongation.
Geno Super-Héros! : Lorsqu’il a glissé, puis glissé au repêchage après avoir été haché menu par les Mike Mayock de ce monde, plusieurs d’entre nous en avons conclu que Geno Smith n’était pas très bon. Lorsqu’il s’est retrouvé partie prenante du cirque quasi-permanent entourant les Jets en plus, nous prenions des paris sur le moment où il irait rejoindre Tim Tebow et Vince Young au rang des chômeurs. Par moments, le QB des Jets donne raison à ses détracteurs, mais il faut reconnaître qu’il fait tranquillement sa place chez les verts.  Le jeune impressionne par son cran et, que ce soit contre Atlanta, Tampa Bay ou Buffalo, il se forge déjà une réputation pour ses remontées en fin de match. Hier, la défensive et Chris Ivory ont fait le gros du travail, mais le jeune QB a aussi contribué, utilisant un autre de ses attributs, la vitesse, pour inscrire le TD qui a procuré l’avance aux siens au 3e quart. Il est trop tôt pour dire si Geno Smith s’établira de façon durable dans la NFL, mais s’il conserve son flair pour le dramatique et qu’il diminue les revirements, le NYJ aura réussi un vol en 2e ronde. En attendant, les verts pointent à 4-3, un match seulement derrière les Pats dans l’AFC Est, et avec une bonne défensive et un jeune QB à son meilleur lorsque l’enjeu augmente, ils sont légitimement dans la course.
La classe de Manning : Si l’organisation des Colts et les gens d’Indianapolis ont bien livré l’hommage à Peyton Manning dimanche soir, je veux aussi m’attarder à la classe du # 18. A la fin de la rencontre, alors que la défaite n’était manifestement pas digérée et que toutes les caméras étaient braqués sur lui, Manning a pris le temps de saluer ses anciens coéquipiers, mais aussi beaucoup du simple personnel de match, les gardiens de sécurité, préposés au terrain, etc. A noter, ces poignées de mains étaient sincères et Manning semblait avoir un bon mot pour tous ces gens en plus d’établir un contact visuel avec chacun. Manifestement, le QB reconnaissait ces employés qui se sont dévoués à son service lorsqu’il était un membre des Colts et il les a traités avec respect.  Bref, nous étions loin des empoignades impersonnelles et automatiques servies par tant de vedettes dans de telles situations. Trop de personnalités se comportent comme si le monde tournait autour de leur nombril. C’était donc agréable de constater que, dans une situation où il devait être extrêmement désappointé du résultat de la partie qui venait de se terminer, le Sheriff a de nouveau fait étalage de sa classe et de son savoir-vivre.  
Les héros et les zéros : La confrontation Green-Johnson, l’horaire des MNF et une certaine décision controversée figurent au palmarès hebdomadaire.
Les héros de la semaine : Les duels annoncés ne livrent pas toujours leurs promesses, mais celui d’hier entre deux des meilleurs receveurs de la profession a tenu parole. AJ Green a donné le ton dès le début de l’affrontement avec  une bombe de 82 verges et, malgré l’incapacité de son quart-arrière à lui servir des bons ballons dans les zones profondes quand il est démarqué, il a terminé le match avec 155 verges de gains. Aussi bon soit-il, Green n’était que le 2e meilleur WR sur le terrain du Ford Field toutefois, car Calvin Johnson s’est donné en spectacle. Admirez ses 2 réceptions pour des touchés, c’est de l’art! Lorsque ce gars-là est en forme, il devient une bête impossible à stopper.  C’était le cas hier. Du bonbon!
Le zéro de la semaine : Il fut un temps pas si lointain ou la rencontre du lundi soir représentait l’événement de la semaine dans le petit monde du football.  Les temps ont bien changé et le match du dimanche soir est maintenant celui qui a la faveur des dirigeants de la ligue. N’empêche que je n’ai pas souvenir d’avoir vu une si mauvaise cédule pour le MNF. Bien sûr, les effondrements des deux clubs s’affrontant hier, ainsi que ceux des Falcons et des Texans par exemple n’aident pas, mais en regardant la cédule restante, une seule rencontre (le 2 décembre entre les Saints et les Seahawks) fait saliver. En contrepartie, nous devrons endurer un Buccaneers – Dolphins et une flopée de matchs à sans unique, comme devrait l’être celui de la semaine prochaine entre Seattle et St Louis. ESPN a été relativement chanceux jusqu’ici alors que l’affrontement Falcons – Jets par exemple fut plus intéressant que prévu tandis que le Miami – Nouvelle-Orléans qui devait être sans saveur fut relevé par le fait que les 2 formations étaient invaincues au moment de l’affrontement. N’empêche, la tradition du lundi mérite plus de considération.
Le mulligan de la semaine : Nous l’appellerons désormais « The Call ». La punition de 15 verges signalée contre les Patriots en prolongation n’a pas fini de faire réagir. Techniquement, la bonne décision fut rendue en vertu d’une nouvelle règle mise en place cette saison afin de protéger les joueurs de ligne. De plus, l’ancien arbitre Mike Pereira nous a appris sur Twitter que les arbitres ont été avisés par leurs supérieurs d’appliquer le règlement dans une réunion de groupe la semaine passée. Des publications ont aussi noté que les Pats ont employé la stratégie dans le passé et même que l’équipe avait été avertie de cesser ce manège plus tôt dans la partie.  Malgré tout cela, je continue à croire qu’il s’agit d’une décision extrêmement délicate et que le timing pour la rendre pour une première fois en situation de match était très discutable. D’ailleurs, la Nouvelle-Angleterre n’est pas le seul club qui « trichait », car la NFL a reconnu aujourd’hui que les Ravens auraient dû être punis plus tôt cette année sur un placement raté par les Dolphins qui aurait pu envoyer ce match en surtemps. Chose certaine, cette fois-ci, on ne pourra pas se plaindre que les décisions des zébrés favorisent toujours les Pats!!