Film : « Neuf mois ferme» de Albert Dupontel (sorti le 16/10/2013)

Par Creachriss

Une hilarante comédie déjantée de et avec un Dupontel en excellente forme, tant au niveau de l’écriture qu’au niveau du jeu d’acteur, accompagné d’une étonnante Kiberlain.

On y va pourquoi : Parce que on aime ce sale gosse de Dupontel, que le scénario, la mise en scène et les dialogues sont étincelants et que les acteurs sont tout simplement parfaits.

Le Synopsis : Ariane Felder est enceinte ! C’est d’autant plus surprenant que c’est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que d’après les tests de paternité, le père de l’enfant n’est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l’attend…

Les principaux acteurs : Sandrine Kiberlain (Ariane Felder), Albert Dupontel (Bob), Nicolas Marié (Maître Trolos), Philippe Uchan (Juge de Bernard), Philippe Duquesne (Dr Toulate), Bouli Lanners (Policier vidéo surveillance), Christian Hecq (Lieutenant Edouard), Gilles Gaston-Dreyfus (Monsieur De Lime)

Mon avis : Six mois après un nouvel an particulièrement arrosé et dont elle n’a aucun souvenir, Arianne se retrouve enceinte mais de qui ? Serait ce de ce collègue aussi bête que collant qui depuis cette fameuse soirée lui lance des clin d’œil appuyés ? Peut être … En tout cas il va le payer cher … Mais ce n’est pas lui. Encore pire, il s’avère en fait que ce n’est autre que ce criminel gobeur d’yeux qui fait la une des journaux et de la télé d’actualités en continu …
Ce scénario déjà drôle en soi est soutenu par des dialogues irrésistibles qui fusent et font mouche à tout coup.
Sandrine Kiberlain en juge coincée et un peu foldingue qui se cogne la tête contre les murs et les miroirs quand quelque chose ne va pas,  est remarquable de même qu’Albert Dupontel en débile complet : ah la scène ou il essaie de réécrire la scéne de crime avec gobage d’yeux !
Mention spéciale aussi aux seconds rôles comme Nicolas Marié qui incarne un avocat bègue dont la plaidoirie finale restera un moment d’anthologie. On assiste même à quelques apparitions fugaces de  Jean Dujardin  en traducteur en langage des signes des actualités télévisées …
Mais il ya aussi de la tendresse et les deux protagonistes vont peu à peu faire une partie du chemin qui les sépare : lui un peu moins débile, elle un peu moins campée sur ses certitudes.
Bref, c’est court (1h22), c’est hilarant quasiment de bout en bout et c’est franchement bon.

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