Chapitre 20 : london calling

Par Leclubdelaraignee @clubdelaraignee
Vous découvrez Le Club de l'araignée ! Retrouvez l'intégralité des chapitres précédents dans notre rubrique : Les anciens chapitres. Vous pouvez aussi lire le roman sur vos tablettes grâce à la rubrique ebook.  Résumé du chapitre précédent : Après avoir réussi à déjouer les pièges de Vautrin, Maria se retrouve emprisonnée dans un monde de cauchemars. Larsan et Sholmès vont devoir faire équipe pour sauver la jeune femme.
Sholmès quitte la pièce.   — Maria. N’aie pas peur.  Larsan enlève de son annulaire sa chevalière sur laquelle est gravée A.L. Il la place sur le majeur de la jeune fille.  — Je serais toujours à tes côtés. Cette bague est magique. Elle te protégera. Maria. Je... Je... J’ai besoin de toi.  Mycroft s’occupe de ses hommes. Il discute avec certains, organise les secours, porte les cadavres avec l’aide des survivants. Un officier en tenue de marinier s’approche de lui en exécutant un salut militaire. — Les pertes lieutenant Ian Fleming ?  — 30 hommes, la moitié de l’équipage. Il faut débarquer à Portsmouth, nous n’avons pas le choix.  — Désolé ! Ce sera Londres !  — Nos hommes... Le sous-marin.  — Je viens de faire une promesse Ian. Je vous demande de m’aider à la tenir.  — Je vous ai toujours suivi Sir !  Le jeune homme allume sa pipe.

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Londres, La Tamise, des familles se promènent le long du fleuve. La City s’assoupit après avoir joué avec la destinée du monde, quelques gamins font du skate devant l’hôtel de ville, titan de verre et d’acier qui veille sur les flots. Un sous-marin émerge. Debout, à l’avant de l’engin, William et Mycroft observent avec amusement leur arrivée dans la capitale anglaise.  — Pour quelqu’un qui s’occupe des services secrets. Votre arrivée n’est pas des plus discrètes, mon cher Sholmès. Vous m’assurez que Maria est en sécurité avec vos hommes.  — Oui... Vous l’aiderez en m’accompagnant.  Le sous-marin s’arrête devant la tour droite du célèbre pont basculant de la Tamise, le vénérable Tower Bridge. Au-dessus d’eux, le tablier du pont où se succèdent les voitures et les passants.  — Nous devons encore monter, mon cher Larsan.   Le magicien sourit. Ses pieds décollent du sol, il attrape le bras de l’anglais qui ferme les yeux. Après un vol de quelques secondes, ils atterrissent sur le trottoir au milieu des badauds qui s’affairent contre les rambardes, désignant du doigt le sous-marin amarré dans la Tamise.  — Nous sommes arrivés. Vous pouvez rouvrir les yeux.  — Depuis un certain voyage en Suisse. Je ne supporte plus l’attitude. Allons-y ! Si je me souviens bien, il y a une cabine pas très loin.  Les deux hommes quittent Tower Bridge, ils tournent en direction des quais. — Là, voilà ! Il désigne une cabine de téléphone en fer, peinte en rouge.  — Il parait que les Russes ne les aiment pas. Il est de plus en plus difficile d’en trouver !  Sholmès décroche le combiné et compose le numéro 221 puis il fait signe à Larsan de le rejoindre.  — Baker Street ! crie-t-il au téléphone.  Il raccroche. La cabine se met à trembler.  Le sol sous leur pied disparait et laisse place à un toboggan. Ils glissent pendant quelques secondes avant d’atterrir sur des coussins molletonnés décorés aux couleurs de l’Union Jack. Ils se retrouvent dans un ancien couloir de station de métro dont les murs sont repeints en blanc. Des militaires en tenue de combat passent devant eux. Nos deux héros se relèvent. Un homme ventripotent, des dossiers sous le bras, vêtu d’une cravate rouge et d’une chemise saumonée, se précipite sur eux.  — SHOLMÈS ! Vous êtes cinglé ! Un sous-marin dans la Tamise !  — Je n’ai pas le temps Lestrade.  — Je viens d’être nommé au Ministère. Vous n’allez pas vous en sortir comme ça ! Cet homme n’a pas le droit d’être ici !  Il désigne Larsan.  — Je connais les règles ! Je les ai fixées !  — Vous êtes fini Sholmès. Je viens d’avoir le premier ministre.  — Je n’ai pas le temps avec vos mesquineries d‘ancien petit flic de Scotland Yard ! Je dois arrêter Vautrin.  — Vous êtes toujours à la poursuite de cette chimère. Mycroft le bouscule, ses dossiers tombent par terre.  — Vous me le paierez !  — Allons-y ! Larsan !  Ils traversent plusieurs couloirs. Ils arrivent devant deux portes automatiques en acier.  — S’il y a un moyen de sauver Maria, le docteur Wilson le saura. Vous savez que c’est lui qui nous a révélé en premier l’existence de Vautrin.  Le portail d’accès s’ouvre. Ils pénètrent dans un gigantesque entrepôt. Des supercalculateurs, prenant la forme de massives armoires en acier, forment un labyrinthe ou des hommes en blouses blanches s’affairent. Le sol est recouvert de câbles. Un écran est installé au fond de la pièce.  — Larsan, je vous présente ma plus grande invention. Mon bras droit, mon célèbre biographe : le docteur Wilson !

Maria survivra-t-elle aux cauchemars de Vautrin ? Larsan et Sholmès arriveront-il à temps pour sauver la jeune femme ? Retrouvez-nous pour la suite de nos aventures le samedi 9 novembre !