Critiques Séries : The Blacklist. Saison 1. Episode 7. Frederick Barnes.

Publié le 05 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

The Blacklist // Saison 1. Episode 7. Frederick Barnes.


Bob Greenblatt, le grand patron de NBC a récemment parlé du fait que NBC était une chaine qui innove et je me demande où est-ce qu’il voit cette innovation. Certes, The Blacklist est beaucoup plus originale que beaucoup des séries que l’on voit actuellement mais elle repose sur un adage très classique et notamment celui de Person of Interest, le succès de CBS. Du coup, je me demande vraiment ce qu’il appelle innovation et prise de risque, quand l’on voit que The Blacklist n’a rien de la prise de risques. Bien au contraire, c’est une série qui est pile poil calibrée pour fonctionner les networks. Mais The Blacklist est aussi une série qui connait des hauts et des bas. Certains épisodes sont peut-être un peu trop prévisibles, notamment car l’on sent qu’il n’y a pas forcément de recherche de surprises ou encore de développement de l’intrigue sous jacente de la saison (le passé de Red, la véritable identité du mari de Liz, etc.). L’épisode précédent s’était intéressé de très près au mari de Liz et je dois avouer que j’avais beaucoup apprécié. Sauf que voilà, on sent que The Blacklist se retient de faire quelque chose avec ce personnage.
Je trouve presque dommage de voir Liz tomber dans les bras de Paul à la fin de l’épisode comme si de rien n’était. Certes, elle a réussi à le laver de tous les soupçons qui planaient sur lui, mais je suis certain qu’il ne nous dit pas tout. Notamment car une petite équipe (certainement formée par Red) enquête sur lui. En tout cas, The Blacklist tente de faire quelque chose aussi autour de Liz et de Red. Si les deux commençaient à se rapprocher légèrement dans les précédents épisodes, cette semaine Liz commence à mettre des barrières entre eux deux, pensant qu’il ne faut pas aller plus loin que la relation qu’ils peuvent entretenir au travail. Car Liz trouve qu’il est bien dans ce qu’il fait, qu’il est d’une grande aide au FBI, mais cela s’arrête là. Cela fonctionne donc plutôt bien et je dois avouer que je ne pouvais pas rêver mieux de la part de la série. Par ailleurs, cette semaine notre méchant est Frederick Barnes incarné par le très bon Robert Sean Leonard (House). Ce qui change avec cet acteur c’est le fait qu’il n’a pas de tête de yakuza ou encore de cinglé façon Robert Knepper.
Du coup, même si c’est un méchant, on n’arrive pas à totalement l’imaginer sans coeur. Car forcément, ce qu’il fait, il le fait pour une raison : son fils. Son fils est malade et le seul moyen qu’il a trouvé de le soigner c’est de créer un antidote mais pour cela il va tenter de trouver quelqu’un qui peu survivre à une attaque de la maladie à laquelle est exposée son fils. C’est complexe mais plutôt bien orchestré (même si la série rate complètement sa fin, fondant dans l’émotionnel plat). The Blacklist délivre ici un épisode intéressant, qui cherche à développer un vilain différent de ce que l’on a l’habitude de voir depuis le début de la saison mais cela manque peut-être un peu d’action et de scènes de terrain (pourtant, ce n’est pas faute de nous offrir des scènes en extérieur). La fin de l’épisode était elle aussi intéressante même si j’ai du mal à cerner ce que The Blacklist tente de nous raconter sur le passé de Red. Certes son passé est sombre, très sombre mais voilà, il faut voir comment cela va évoluer.
Note : 7/10. En bref, il y a du mal, une manière intéressante de faire mais il faudrait aussi un petit coup de fouet.