Symposium sur les Communautés artistiques durables à Londres en décembre prochain

Publié le 07 novembre 2013 par Aicasc @aica_sc

Communautés artistiques durables

Créativité et politique dans la Caraïbe transnationale.

Le projet Communautés artistiques durables est réalisé conjointement  par  l’Université pour tous et l’Université de Leiden, en partenariat avec Le Tropenmuseum d’Amsterdam et Iniva, l’Institut d’Arts visuels international de Londres, sous la direction du Dr Leon Wainwright et du Professeur Dr Kitty Zijlmans. C’est un projet international qui s’étendra sur deux ans. La prochaine conference se tiendra à l’Institut International des Arts Visuels (Iniva) à Londres en Décembre 2013.

La première conférence  s’est tenue au Tropenmuseum les 5 et 6 Février 2013.

Parmi les participants :

Petrina Dacres (Jamaïque), Marlon Griffith (Japon), Rosemarijn Höfte (Pays-Bas), Tessa Jackson (Royaume-Uni), Erica James (Etats-Unis), Roshini Kempadoo (Royaume- Uni), Tirzo Martha (Curaçao), Wayne Modest (Pays-Bas), Nicholas Morris (Allemagne), Alex van Stipriaan (Pays-Bas), Leon Wainwright (Royaume -Uni), Kitty Zijlmans(Pays-Bas).

Quel rôle pour l’art dans la construction d’une communauté caribéenne? Quels  réseaux et quelles infrastructures? Tels sont les points traités lors de cette première rencontre.  Une  discussion a conclu cette première conférence.

Vous pouvez visualiser ces échanges sur le lien suivant : http://www.openartsarchive.org/oaa/archive/818

Comment peut se former et évoluer une communauté durable dans la Caraïbe et comment cette diaspora de la mondialisation peut être consolidée par la pratique artistique, les curateurs et les musées, voilà les questions qui  restent au centre des réflexions  menées dans le cadre de ce projet. C’est un moyen de mettre en avant les réseaux d’échange ainsi que la collaboration entre les universitaires, les artistes, les curateurs et les décideurs du Royaume-Uni,  de même que ceux des divers pays de la Caraïbe anglophone et de langue Hollandaise avec leurs diasporas.

Les intervenants viennent de différentes régions de la Caraïbe anglophoneet néerlandophone  mais aussi du Japon. Ce panel international se veut représentatif de la mondialisation.

On retiendra parmi les différentes participations un état des lieux des régions, Curaçao par exemple et l’expérience des bouleversements sociaux et politiques que Tirzo Martha dénonce dans son texte Capitaine Caraïbe contre le colonialisme Anansi faisant resurgir dans les mémoires les histoires cocasses liées à ce personnage populaire.

Dans son intervention, L’Art caribéen aujourd’hui,  Petrina Dacres revient sur la notion de ‘héros national’ et questionne surtout l’engagement de plus en plus restreint du gouvernement Jamaïcain en matière de politique artistique.

Des points positifs sont aussi évoqués, comme dans Rêve d’utopie- Dream of Utopia- par Erica M. James qui insiste sur le besoin de collaboration entre les régions, les Bahamas notamment et de supports financiers venant d’institutions internationales, comme l’Europe, notamment.

Les interventions ont été  largement illustrées par des visuels, celle de Nicholas Morris par exemple dans Randnotizen : notes de la périphérie,  Ce panel aborde en effet largement le travail d’artistes de générations différentes, comme  Remy Jungerman (1959) et Marcel Pinas (1971) dans le texte d’Alex van Stipriaan  Les liens communautaires entre Remy et Marcel.

Les textes de Roshini Kempadoo :  Technologies, Diaspora et culture visuelle de la Caraïbe,  de Tessa Jackson : L’institut International des Arts Visuels, un partenaire pour la Recherche,  de Marlon Griffith :  Sites et actions, reviennent en détail sur les pratiques artistiques en cours, l’importance de l’outil technologique, de l’aide à la recherche et sur la communication plus accessible entre les régions.

Un panel de discussion terminait cette première partie du projet, avec Le Dr Leon Wainwright et Dr Kitty Zijlmans. On retiendra que le second volet du projet devrait se tenir le 3 décembre 2013 à l’Institut international des Arts Visuels de Londres, pour poursuivre les débats sur les points forts annoncés dans ce premier volet.

Suzanne Lampla