Mali, Sahel, AQMI : les rapports ambigus entre l’armée française et les journalistes… Choses entendues à l’IHEDN par Ph Rochot .

Publié le 08 novembre 2013 par Labasoche

labasoche:

Phillippe Rochot sait par expérience ce qu’il dit sur ce sujet qu’il connait en l’occurrence si bien, ou la faute de carre n’est en rien responsable ni le plus souvent commise par le journaliste. Ceci ressemble étrangement à un procès d’intention des militaires vis à vis des journalistes sur le terrain. Trop facile !

Originally posted on Phillippe Rochot: reportages pour mémoire...:

L’assassinat des deux envoyés spéciaux de RFI à Kidal au nord-Mali est tombé à point pour alimenter un débat sur le thème : « journalistes et militaires : quelles relations sur les théâtres d’opération africains. » Organisateurs ? Les jeunes auditeurs de l’IHEDN (Institut d’Etudes de la Défense Nationale) dont l’objectif affiché est de « faire rayonner l’esprit de défense ».

Invité : Mathieu Mabin, grand reporter à France24, flanqué d’un conseiller en communication de l’Etat-major des armées, qui apparemment ne souhaite pas être cité. Il est pourtant bien dans sa peau l’officier… Il est colonel et parle comme un colonel : « ne pas tout dire mais ne jamais mentir, les infos servent l’ennemi… » On compatit à sa douleur quand il évoque comme un cauchemar le débarquement de 150 journalistes au Mali dans les heures qui suivent le déclenchement de l’opération Serval, avec des reporters qui réclament un flot continu de nouvelles pour alimenter les chaines et…

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