Que quoi s'agit-il ? L'effet d'annonce se caractérise par la diffusion d'une information qui de vient très vite un évènement médiatique et populaire. C'est-à-dire qu'à l'écoute de cette information les individus réagissent de sorte qu'il réalise l'évènement annoncé ou son contraire d'ailleurs. A ce titre, un effet d'annonce n'est guère apprécié des économistes. On peut même dire que ce concept va même à l'encontre de la nature même de la Science Economique : réguler. C'est-à-dire mettre en place des dispositifs qui évitent que les prévisions ou les prédictions ne se réalisent. Ces dernières dessinent une tendance mais elles n'ont pas vocation à être vérifié dans l'exactitude.
Cela étant dit, on ne pas en reste là. Le martelage d'un effet d'annonce n'a qu'un but : boucsuler les comportements des individus. Bref de modifier leurs anticipations, de poser de nouvelles hypothèses subjectives plus ou moins positives ou négatives qu'avant l'effet d'annonce et de décider.
La notion d'anticipation éclaire bien des sujets économiques. Si les consommateurs anticipent une hausse des prix, ils vont mécaniquement se dépêcher de faire du stockage avant la hausse. Si le gouvernement annonce une réduction fiscale, ils vont attendre ce dispositif en avant d'agir. C'est sans doute pour cela, par exemple, que l'allégement sur les intérêts d'emprunts va concerner tout le monde y compris ceux qui ont déjà un crédit. En revanche, une fois le dispositif clairement énoncé, il va y avoir des répercutions indirectes... ici, une hausse des prix. Ou des non répercutions... ici les banques n'entendent pas changer les critères d'obtention de crédit d'autant que la mesure sera limitée dans le temps (5 ans).
D'où l'émergence dans la théorie économique des concepts d'anticipations extrapolatives, adaptatives et rationnelles. Je les évoquerai dans de prochains billets.