Hollande : jusqu’où descendra-t-il ?

Publié le 12 novembre 2013 par Sylvainrakotoarison

Veut-on tirer sur une ambulance ? Peut-on encore critiquer François Hollande ? Faut-il s’interdire de faire du "Hollande bashing" sous prétexte que c’est à la mode ?

Les huées sur les Champs-Élysées pendant la cérémonie d’hommage aux morts pour la France le 11 novembre 2013 contre le Président François Hollande sont scandaleuses en ce jour particulier de concorde nationale et constituent une véritable insulte aux familles des victimes de guerre.

Pour autant, tout en respectant l’institution présidentielle, il faut bien constater que le plus impopulaire des Présidents offre un large flanc à la critique.

Je n’ai pas voté pour François Hollande et donc, je ne peux pas être un déçu du hollandisme. Je n’attendais rien de lui et pourtant, il est arrivé quand même à me surprendre par sa vacuité. Je l’avais placé plus haut dans mon estime au moment de son élection à la Présidence de la République que maintenant.

Effectivement, l’homme avait deux atouts que je trouvais très précieux, son humour subtil allant jusqu’à l’autodérision (ce qui est assez rare dans la classe politique aux ego surdimensionnés), et son naturel de pondération et de modération.

Mais c’est sa campagne présidentielle qui l’a transformé. En mal. Lui, le "centriste" européen, est devenu une sorte de singe de François Mitterrand version pré-1981, avec toutes les inepties idéologiques qui lui étaient associées, à la limite du couteau entre les dents (mais sans menace des chars soviétiques devant la Tour Eiffel).


Sa tirade très efficace contre la "finance internationale" et sa taxation à 75% l’ont placé comme une sorte de héros du "peuple de gauche" (résultat d’une stratégie électorale visant à éviter l’hypertrophie à son détriment du vote pour Jean-Luc Mélenchon).

Il fallait être bien naïf pour le croire, mais à mon grand étonnement, comme à chaque scrutin présidentiel d’ailleurs (1981 et changer la vie, 1995 et la lutte contre la fracture sociale, 2007 et ensemble, tout est possible, etc.), la posture a été électoralement payante. D’où la descente actuelle aux enfers des sondages (au contraire d’un produit vendu dans les hypermarchés, ce n’est pas "satisfait ou remboursé").

Évidemment que François Hollande a été élu par défaut, par antisarkozysme primaire, par opposition au caractère d’apparence assez peu conciliatrice d’un Président sortant qui, finalement, a beaucoup remonté la pente pendant les dernières semaines de la campagne. Il a été élu aussi par imitation (assez ridicule à mon goût) de la posture mitterrandienne de 1981. Trente et un ans : à chaque génération son 10 mai, a-t-il réussi à faire passer dans les cœurs du "peuple de gauche".


Alors que justement, cette clownerie mitterrandesque (pratiquée à l’aide d’un coaching mis en œuvre par deux comédiens depuis l’été 2010) lui a retiré tout l’intérêt que sa personnalité aurait pu apporter à la vie nationale. Jouer au sérieux obséquieux nécessite d’avoir la carrure de crédibilité qui va avec. Là, cela fait plutôt petit "caïd" de banlieue poussant du coude et levant le menton (comme son prédécesseur du reste).

Qu’importe ! Aujourd’hui, il est Président de la République française avec la légitimité que lui consacre une élection au suffrage universel direct. Il est donc peu raisonnable et antirépublicain de réclamer parfois de manière violente sa démission.

Mais le voici, après seulement dix-huit mois, consacré comme le plus impopulaires des Présidents de la Ve République, c’est un exploit assez remarquable. Cela fait depuis septembre 2012 qu’il chute vertigineusement. Les électeurs semblent lui dire : "ça va, on a compris, suivant !" (c’est le "suivant" qui risquerait de faire peur : serait-il encore pire que l’actuel ?).


Et encore, il a déjà le record d’impopularité, mais ce n’est pas fini ("ce n’est pas tout", comme diraient les documentaires assez énervants qui gangrènent la télévision TNT) : le chômage ne cesse de grimper, la note de la France continue à se dégrader (par Standard & Poor’s le 8 novembre 2013), des industries continuent à se déliter, les impôts et taxes continent à grimper (contrairement à ce qu’affirme pompeusement la communication gouvernementale qui en devient inaudible), et les incapacités décisionnelles de l’Élysée continuent lentement à ne pas être digérées par les Français, que ce soit sur Leonarda, l’écotaxe, etc. le fragilisant à outrance.

Faut-il alors en rajouter dans le "Hollande bashing" ? Faut-il croire à une dissolution de l’Assemblée Nationale ? Faut-il croire qu’il changera ? Il n’y a aucune raison institutionnelle, et ceux qui l’espèrent (certains parmi mes amis) croient un peu trop au Père Noël, à mon sens.

Au contraire, il serait plutôt du genre à baisser la tête et à continuer à courir en espérant un improbable miracle économique (lui aussi croit au Père Noël), celui du retour spontané à la croissance malgré la conjoncture fiscale à 32 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires. Foncer tête baissée, il l’avait fait quand tout le monde riait de ses ambitions présidentielles en 2010. Son expérience personnelle le conforte dans son "autisme".

J’avais cru qu’en sortant de HEC et de l’ENA, qu’en "travaillant" à la Cour des Comptes (officiellement, car il n’a jamais fait que de la politique), François Hollande aurait été capable par exemple de faire la grande réforme fiscale dont la France a besoin. Il en avait fait le thème phare de sa précampagne de primaire en 2010.

Mais non, tout cela est oublié ! Tout ce qu’il disait n’était que du vent, comme un joueur d’échecs, manipulant les concepts pour son jeu, cherchant seulement à gagner (et il a gagné), sans se préoccuper du "quoi faire après".

C’était du vent et ses défauts l’ont largement emporté dans sa pratique du pouvoir. J’en avais listé trois qui collent maintenant à la peau non seulement de l’Élysée mais du pays.

1. Son inexpérience ministérielle.

L’Élysée doit bien sûr être accessible à tous les citoyens (ne serait-ce que pour permettre les alternances), mais ne pas avoir connu l’exercice du pouvoir comme ministre est évidemment un handicap majeur pour comprendre les rouages de l’État. Et s’il avait été performant, il en aurait eu l’occasion, tant au cours du second septennat de François Mitterrand que du "quinquennat" gouvernemental de Lionel Jospin (comme sa condisciple Ségolène Royal).

Sa seule carte de visite, c’est celle de premier secrétaire du Parti socialiste pendant onze ans (un record historique depuis Guy Mollet). On voit d’ailleurs qu’il continue à se croire le chef du PS, à vouloir réaliser des synthèses improbables entre les courants, à vouloir ménager des partenaires électoraux qui ne lui rapportent rien, et cela de manière complètement déconnectée de la réalité sociologique de la France.


Et dans les faits, il confond son ancien boulot de chef du PS et son mandat actuel de chef de l’État. C’est assez grave. Il est par exemple complètement aberrant de vouloir toujours garder au gouvernement toutes les tendances de sa majorité même lorsqu’elles sont autant divergentes et contradictoires.

2. Son indécision

Le deuxième défaut est son esprit consensuel. Cela aurait pu être au contraire un extrême avantage. Cela l’a sans doute aidé à conquérir le pouvoir face à Nicolas Sarkozy trop friand de créer des clivages dans une société déjà très fragile. La France a besoin d’unité nationale et elle pouvait être impressionnée par ce faiseur de synthèse (François Bayrou a été impressionné, mais il en est revenu).

Hélas, il n’est faiseur de synthèse qu’au sein du PS (et avec brio, pouvoir recoller les morceaux d’un parti scié en deux par le TCE lors du référendum du 29 mai 2005, est une performance rare dans l’histoire politique), mais ne sait pas la faire au sein de la République.

Pour preuve, le profond clivage qu’il a provoqué, l’esprit léger, avec le mariage gay. Quand dix à trente mille Bretons manifestent (parfois avec une violence condamnable), le gouvernement est en émoi, mais quand un million marchent plusieurs dimanches dans la rue pour s’opposer au "mariage pour tous", il reste impassible. Pourquoi ? Où est la synthèse de la cohésion républicaine ?

En fait, son esprit consensuel n’est pas propice à l’unité nationale mais à un balladurisme d’État, à savoir, à une sorte de doctrine de l’indécision qui veut qu’on recule plus que l’on n'avance, ce qui peut même aller jusqu’à se transformer en un impensable jugement de Salomon. C’est là son troisième défaut.

3. Ni pour ni contre une certaine éthique

C’est qu’il n’a aucune morale ni aucune éthique. Je ne dis pas qu’il est immoral, pas du tout, mais que la morale ou l’éthique lui sont aussi étrangères que le reste. L’éthique n’est qu’une variable d’ajustement à sa communication.

J’avais insisté sur ce point au moment de l’élection présidentielle. Ses faits et gestes prouvent qu’ils ne sont pas gouvernés par des principes et des valeurs, du moins cohérentes. Et cet opportunisme sans colonne vertébrale est grave pour la France.

Le mariage gay n’est pas l’unique illustration de cette affirmation, ni même la pire. Sa réaction visant à isoler Leonarda de sa famille est plus grave. Mais il y a aussi l’autorisation de l’expérimentation sur les embryons humains à un moment où la science n’en a même plus nécessité pour progresser. Il y a aussi les funestes perspectives sur l’euthanasie active et le suicide assisté, sur la PMA voire la GPA s’il était trop poussé par ses ultras.


Et même, ce qui n’était pas surprenant quand on observait bien les positionnements entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 (et la course auprès de l'électorat du FN), dès le lendemain du premier tour, François Hollande a usé du thème de l’immigration sans aucune éthique ; il n’a pas hésité à manier l’amalgame immigration/insécurité habituellement servi par l’extrême droite, en continuant à pourchasser les gens du voyage et en défendant son ministre Manuel Valls qui a laissé entendre la prétendue impossibilité d’une communauté entière à s’intégrer à la société nationale, confortant certaines thèses que son parti était pourtant censé réprouver.

Pire, son absence de considérations éthiques l’a même engagé dans un processus douteux de déclaration de guerre contre la Syrie qui, sur la lancée d’une intervention militaire au Mali considérée comme une réussite mais qui n’a pas été sans effet sur les vies humaines, lui a fait croire qu’une nouvelle guerre viendrait à propos dans une situation intérieure désastreuse pour son image présidentielle. Le comble, c’est que la France n’a plus les moyens d’une intervention militaire en Syrie, la Défense étant le premier poste budgétaire à être en chute libre (le moins soumis aux clientélismes, puisque l’armée reste la grande "muette").

4. Mauvaise communication interne et externe

Je peux même rajouter un quatrième défaut, visible seulement depuis qu’il est en situation et peu prévisible : sa totale inaptitude à la communication politique. Un bon manager est celui qui est capable de bien gérer sa communication interne et externe.

Sur le plan interne, à part l’exemple du limogeage de Delphine Batho dont les accusations très graves ont fait un flop médiatique, il n’a aucune autorité vis-à-vis de ses ministres pour leur imposer un minimum de solidarité gouvernementale : Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Christiane Taubira, Cécile Duflot, Benoît Hamon, Vincent Peillon… tous rament dans des directions différentes et le pauvre Premier Ministre Jean-Marc Ayrault est même submergé par les demandes de communication publique de ses ministres, par une sorte de grève du zèle des conseillers ministériels, alors qu’il aurait bien d’autres choses à faire.


Ce qui en résulte, c’est un aspect brouillon, une absence complète de vision, de cap, une succession de décisions à court terme, sans cohérence, sans logique, sans suivi (comme le plan pour Marseille, dernier avatar de cette politique).

Sur le plan externe, ce n’est pas mieux. François Hollande fait fort ; il rate toutes ses interventions télévisées. Certes, il a réussi, un temps, à séduire quelques dizaines de journalistes en caressant leur ego dans le sens du poil en les invitant personnellement à ses deux premières conférences de presse semestrielles (en fera-t-il une troisième en novembre 2013 ?) mais à aucune prestation, il n’a délivré de message. Alors, à quoi servent-elles ? À rien. À énerver le citoyen téléspectateur contribuable et consommateur en même temps. Il ne s’est contenté que de son autosatisfaction et de sa boîte à outils.


Même sur la Syrie, où la position de la France, dissonante, grave, n’a jamais fait l’objet d’une allocution télévisée, alors qu’il en est capable pour un affaire mineure comme l’expulsion de Leonarda et sa famille.

5. Amateurisme et idéologie

L’incompétence de François Hollande n’est pas seulement gouvernementale, elle est aussi parlementaire. Il faut dire qu’il ne s’était pas particulièrement investi dans ses quatre mandats de député. Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS pendant quinze ans (1997-2012) aurait pu quand même être un peu plus performant, mais non : le mardi 5 novembre 2013, événement inouï dans la République, le Sénat a rejeté en première lecture le projet de réforme sur les retraites (qui ne résout cependant toujours pas leur financement) à …l’unanimité ! Pas un seul sénateur n’a voté pour le texte certes très modifié, mais dans ce cas, que font ces parlementaires de la majorité ? Le Parlement a-t-il déjà connu pareille absurdité ? À quoi joue-t-on ?


Et sur l’écotaxe, qui porte sur seulement 1,15 milliards d’euros par an, soit, comme le rappelle l’ancienne ministre Chantal Jouanno (UDI) sur LCP le 8 novembre 2013, une goutte d’eau par rapport au matraquage fiscal de 32 milliards d’euros, le gouvernement est mauvais en tout ; il commence à remettre en cause une mesure qu’il a lui-même fait reconfirmer par le Parlement (à l’unanimité) en février 2013 (Chantal Jouanno a parlé de « concours du plus hypocrite ») alors qu’il aurait pu la remettre en cause il y a un an et demi avec beaucoup moins de frais pour l’État (les portiques n’étaient pas encore montés). 

De même, le principe d’un contrat de partenariat privé/public n’est ni nouveau ni un problème. La gestion des radars sur la route a également été confiée à une entreprise privée. Ce n’était pas le rôle de l’État qui, de toute façon, n’avait pas la technologie pour faire le repérage par satellite des camions.

Les Français ont été mis sur le fait accompli pour l’écotaxe. Moi-même je me suis étonné de la construction des portiques, même inquiété, alors qu’il aurait pu être assez pertinent de communiquer avant leur construction pour expliquer à quoi cela allait servir, d’autant plus que taxer les camions auraient pu être une mesure populaire auprès des automobilistes empruntant souvent les routes et gênés par la densification du trafic des poids lourds.

Chaque jour apporte sa séquence d’incompétence, les impairs, les maladresses, ou les gaffes du pouvoir actuel. Il ne serait peut-être même plus utile de s’opposer à lui, le pouvoir le fait lui-même à la manière d’un chat qui se mordrait la queue.


Certains membres de cabinet ministériel restent abasourdis devant l’amateurisme flagrant de cette équipe gouvernementale, de son incapacité à comprendre la réalité sociale et économique du pays. Aucun ministre n’a jamais été salarié ne serait-ce que quelques mois d’une entreprise privée. Comment comprendre le fonctionnement d’une entreprise, ses difficultés, sociales, commerciales, fiscales ?

Tous sont des forts en thème, certes, avec probablement des personnalités intéressantes, mais d’abord des idéologues et des théoriciens qui basent leurs décisions sur des idéologies (comme refuser de continuer les internats d’excellence ou casser le statut de l’auto-entrepreneur), en dehors de toute logique sur le terrain. La réforme des rythmes scolaires (encore une mesure ubuesque) l’illustre aussi à merveille.

Dans ce gouvernement, tout n’est que considérations politiciennes, dans un but de positionnement vis-à-vis de certains groupes politiques ou de certains groupes de pression, tant à l’intérieur de la majorité qu’à l’extérieur (positionnement d’ailleurs très inefficace puisque le pouvoir, en voulant contenter tout le monde, mécontente tout le monde).

Cet amateurisme fait grincer les dents à bien des collaborateurs de ministres qui s’inquiètent de leur trajectoire professionnelle. Certains ainsi évitent d’approfondir un sujet imposé par leur ministre parce qu’ils savent qu’il sera rejeté par le Conseil d’État (inutile de travailler pour rien). La taxe de 75%, la loi sur le logement, la loi sur le bonus/malus énergétique… combien de textes proposés et votés par ce pouvoir ont été annulés parce que contraires aux principes constitutionnels élémentaires de notre République ?

Après dix-huit mois de pratique du pouvoir, rester débutant relève du cancre, même si les François feront sans doute le nécessaire pour éviter le redoublement.

Monarchie élective

L’éditorialiste Jean-François Kahn a été très sévère dans son analyse publiée dans "Marianne" du 4 novembre 2013 : « Il est inapproprié à la situation. À cette situation qui, hier, assommait le pays, le taraude aujourd’hui et risque de l’enflammer demain. Or, cette inadéquation est devenue un problème. Disons-le même plus franchement : c’est devenu LE problème. (…) On avait besoin d’un moteur ; on n’a hérité que du mécanicien. Pas un démiurge, un bricoleur. (…) Demain, quoi ? Sur fond de dégoût et de consternation, les aigreurs corporatistes déchaînées serviront de marchepied aux rages les plus revanchardes. (…) Ce qu’il va se passer ? Qui en doute ? Un jour ou l’autre, un sondage affligera le Président d’une impopularité au-dessous des 20%. Séisme. » et de proposer le retour à un régime parlementaire où le gouvernement gouvernerait réellement : « Le Président qui décide de tout, intervient sur tout, s’approprie tout, redevient un arbitre, un juge de paix, une référence. Il ne gouverne plus, il préside. Il n’impulse plus, puisque, de toute façon, il n’impulse pas, il incarne. ».


Et on peut se poser effectivement la question : le principe de l’élection présidentielle au suffrage universel direct, voulue par De Gaulle en 1962 pour apporter une onction populaire incontestable au chef de l’État, permet-il de choisir le "meilleur d’entre nous" ?

Aujourd’hui, c’est fort possible que depuis trente ans, elle ne fait que distinguer le meilleur candidat en campagne électorale (François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande) mais est-ce si pertinent que cela que de mettre à la tête de l’État le meilleur bateleur de France ?

Monsieur Hollande,
Ne pensez plus au PS,
Ne pensez plus à votre majorité,
Ne pensez plus à vos illusions,
Ne pensez plus à votre réélection,
Mais pensez à la réalité,
Pensez à la France et aux Français.

Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (12 novembre 2013)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Faut-il supprimer l’élection présidentielle ?
La République du couac …ou du non dit.
Interview présidentielle sur TF1 (15 septembre 2013).
Pourquoi il ne fallait pas voter pour Hollande ?
Aucune autorité sur ses ministres.
Interview présidentielle du 14 juillet 2013.
Remous électoraux du FN.
Première année du quinquennat de François Hollande.
Seconde conférence de presse de François Hollande (16 mai 2013).
Interview présidentielle sur France 2 (27 mars 2013).
Première conférence de presse de François Hollande (13 novembre 2012).
Interview présidentielle sur TF1 (9 septembre 2012).
Interview présidentielle sur France 2 (29 mai 2012).

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/hollande-jusqu-ou-descendra-t-il-143542