Critiques Séries : Parenthood. Saison 5. Episode 8. The Ring.

Publié le 16 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Parenthood // Saison 5. Episode 8. The Ring.


La saison 5 de Parenthood est vraiment en train de revenir à ce que la série sait faire de mieux. C’est beau, mignon et touchant à la fois. Il y avait encore tout un tas de petits moments, aussi bien émouvants que mignons comme tout. Je pense par exemple à la séquence Skype entre Zeek et Camille qui m’a fait verser une larme car c’était beau. Quand je pense à la propre vie amoureuse, je me dis que j’aimerais bien vivre une histoire aussi belle et longue que celle de Zeek et Camille. C’est vrai, malgré les tempêtes ils ont réussi à rester souder et surtout à s’aimer. La scène est tellement belle car l’on ressent l’amour que les deux se portent et ce peu importe si Zeek n’aura pas forcément la chance de dire à sa famille qu’il l’aime et vice-versa. Nous avons un Zeek qui tente de profiter de ses instants de solitude sauf qu’il se rend compte à quel point ce qui lui manque dans la vie c’est Camille. Cet épisode fait un cheminement plutôt intéressant et va au bout des choses. Jusqu’à cette scène Skype qui est l’aboutissement de tout ce que l’épisode tente de faire avec Zeek.
Même avec Sarah finalement qui va se retrouver seule avec son père alors qu’elle aurait pu passer du bon temps à une soirée à laquelle elle a été conviée. « The Ring » va même encore plus loin. Cet épisode tourne tout un tas de petites choses en belles choses (d’un point de vue scénaristique). Je pense par exemple à l’histoire de la bague que Ryan a offert à Amber. Ryan a envie de montrer à sa future femme qu’il l’aime et qu’il veut tout faire pour qu’elle ait les plus belles choses sauf que Amber n’a pas besoin que Ryan dépense toutes ses économies dans une bague, elle veut simplement qu’ils puissent profiter autrement de cet argent (notamment en partant en voyage tous les deux). Amber est une jeune femme très mature qui a dû grandir toute seule car l’on ne peut pas dire que sa mère et ses aventures à répétition l’ont aidé à réellement faire ses choix et à grandir. Sarah est parfois une vraie adolescente à ne pas savoir qui choisir dans sa propre vie. Mais j’aime bien ce que la série tente de faire alors qu’elle éprouve également de la solitude (et c’est certainement l’une des raisons qui a fait qu’elle a accepté la soirée).
Pendant ce temps, Joel et Julia continuent d’avoir des problèmes de couple. Joel reproche à sa femme le fait d’avoir quitté son boulot alors qu’il doit maintenant subvenir aux besoins de la famille. Les faces à faces entre les deux personnages sont assez jouissifs et émouvants. Je pense que l’on se dirige vers un divorce (et le fait que Julia soit une avocate va peut-être aider les choses) mais je n’ai pas envie qu’ils se séparent ou alors qu’ils tentent de faire une pause. Sydney ne comprend pas pourquoi ses parents se chamaillent et surtout Victor qui se retrouve au milieu de toutes ces bagarres alors qu’il n’a rien demandé le pauvre. Au contraire, il ne veut pas que ses parents adoptifs se retrouvent dans cette situation. Victor est d’ailleurs ému finalement. Cela m’a là aussi beaucoup touché. Dans le reste de l’épisode, la campagne de Kristina commence à prendre des coups. Cette dernière se doute que les coups viennent que Bob Little, son plus grand adversaire dans la course politique. Là aussi Parenthood joue à merveille avec ses personnages et avec l’histoire. Adam et Kristina sont plus soudés que jamais.
Les diverses moments où Adam et Kristina partagent l’écran dans cet épisode ils se retrouvent à discuter à la fois de la politique mais aussi de ce que la politique insuffle dans leur vie de couple. Ce n’est pas forcément parfait mais ils doivent faire avec. C’est comme ça et puis c’est tout. Finalement, ce nouvel épisode de Parenthood m’a énormément touché. Je n’ai pas de mots pour décrire toutes les sensations que je ressens devant cette série mais chaque année elle sait appuyer où il faut et tout d’un coup comme par magie j’ai les yeux mouillés.
Note : 8/10. En bref, c’est beau c’est Parenthood.