Critiques Séries : No Limit. Saison 2. Episodes 3 et 4.

Publié le 24 novembre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

No Limit // Saison 2. Episodes 3 et 4. Braquage à la Marseillaise / Mort ou vif.


Après un retour mouvementé, No Limit poursuit ses aventures avec deux épisodes tout aussi sympathiques. J’aime toujours autant la manière dont la série est rythmée. C’est d’ailleurs l’une de ses grandes forces et ce même si « Braquage à la Marseillaise » et « Mort ou vif » étaient deux épisodes plus classiques. On sent malgré tout que derrière tout ça il y a la sauce Luc Besson et elle fonctionne à merveille. Je pense qu’il faut tout simplement se laisser guider et puis porté par les intrigues. Même les choses les plus graves sont presque plus rigolotes que l’on ne pourrait le penser. J’ai beau avoir énormément de compassion pour les problèmes de santé de Vincent, je ne peux m’empêcher de trouver drôle ses moments d’absence. Je sais bien que No Limit tente de baser toute son histoire sur le fait que finalement Vincent va bientôt mourir. C’est une bonne idée mais on sait pertinemment qu’à un moment ou à un autre, cela ne va plus du tout tenir debout. Disons qu’il est impossible de faire tenir ça debout autrement. C’est en tout cas quelque chose que je trouve plutôt bien réussi.
La place de Koskas dans tout cela est intéressante. Notamment car le personnage fait un peu plus profil bas dans ces deux épisodes. Les deux premiers épisodes se concentraient sur la manière dont Vincent pouvait intégrer son clan. Maintenant qu’il est dedans, forcément il ne lui reste plus qu’à gagner la confiance de tout le monde. A un moment, j’ai cru que la série allait risque de tuer un personnage que j’aime beaucoup : Marie Dulac. Cette dernière se fait tirer dessus à la fin de « Braquage à la Marseillaise » alors qu’elle avait vu quelque chose d’important (en effet, le coéquipier d’Alexandra est un grand méchant dans cette histoire). Le fait que No Limit se déroule à Marseille alors que ces derniers temps il y a pas mal de tensions dans cette ville de France, je dois avouer que le parallèle avec la réalité n’est pas difficile à faire. Cela rend alors le truc beaucoup plus réaliste et surtout efficace. Mais ce que j’aime bien dans toute cette histoire c’est le fait que finalement, No Limit tente aussi des choses. Même si elle n’est pas allé jusqu’au bout avec Marie, c’était intéressant de laisser planer le doute tout au long de « Mort ou vif ».
Mais si « Braquage à la Marseillaise » était assez classique (malgré quelques très bonnes scènes d’action dont une de combat dans la salle des coffres très bien chorégraphie), je dois avouer que « Mort ou vif » et cette sorte de course contre la montre effrénée, c’est quelque chose de tout simplement jouissif. Vincent est sur le point d’être démasqué et il est contraint de feindre de protéger Koskas du danger qui le guète. Tout cela va être menée tambour battant même si tout ce qui entoure la partie plus médicale de No Limit n’est pas aussi passionnant que le reste. D’ailleurs, je trouve que cela ralenti un peu le rythme de l’épisode 2.03. Non pas que cela soit une mauvaise idée, notamment car cela permet de donner un peu de substance à la série mais disons que l’on est en droit de demander plus. Vous ne pensez pas ? Pour ce qui est de Lola, elle tombe sous le charme d’un militant altermondialiste dont elle admire les combats. Tout cela permet de garder au sein de No Limit cette petite dimension familiale qui n’est pas déplaisante non plus même si contrairement au deux premiers épisodes, est un peu trop déconnecté à mon goût.
Note : 6/10 et 7.5/10. En bref, deux épisodes encore une fois très sympathique dont un mené tambour battant. Mention spéciale à la réalisation qui elle aussi dénote des autres programmes de TF1.