Grands boulevards de Tonie BEHAR

Par Lecturissime

♥ ♥

Un roman léger et moderne

L’auteur :

Tonie Behar est née à Istanbul. Elle est mariée et a trois enfants.

Après diverses expériences professionnelles dans le monde du luxe, elle a travaillé au service de presse de la maison de couture Ungaro. Elle a également été journaliste-pigiste (Cosmopolitan, Biba, Le Parisien...) 

En 2002, elle crée Plume, agence de rédaction spécialisée dans le luxe et la beauté. Elle a collaboré à des magazines tels que Cosmopolitan, Biban, Citizen K...

Son premier roman, La Sieste (C'est ce qu'elle fait de mieux) a été publié en 2007 chez Atelier de press. Son second, Coups bas et talons hauts est paru aux éditions Jean_Claude Lattès en mai 2008 et au Livre de poche en 2010.

Son troisième roman En scène les audacieuses chez Micehl Lafon en juin 2011. Son dernier roman est Grands Boulevards il vient de paraître en juin 2013.

Son blog : http://www.comedieromantique.com/

L’histoire :

Suite à une rupture sentimentale, Doria, ravissante comédienne de 28 ans, toujours en attente d’un rôle mais sans cesse débordée, s’installe chez son père Max, amateur de poker et de femmes, irrésistible mais léger comme la fumée de ses cigares, locataire dans un immeuble des grands boulevards. 
C’est là, au 19 bis boulevard Montmartre, entre la Madeleine et la Bastille, près du Grand Rex, de l’Olympia, des théâtres et des bars, que tout se joue. La Banque Générale, propriétaire de l’immeuble, a décidé de le vendre à la découpe. Tous les locataires risquent l’expulsion. 


De Karim, sympathique patron du Broadway Boulevards, à Manuela, qui vend des sex-toys dans sa boutique nichée au fond de la cour, en passant par Sacha Bellamy, le beau gosse du 5e, Mira, la gardienne mélomane, ou Léo Klein, le mystérieux designer… une poignée de locataires atypiques vont s’unir contre la puissante Banque Générale. 


Avec sa cour carrée et ses appartements qui se font face, escalier A contre escalier B, l’immeuble se transforme en théâtre. On s’espionne d’une fenêtre à l’autre, on se fait la guerre et l’amour, on se cache dans les placards et on se met en scène sur la page Facebook de l’immeuble, dans l’espoir de faire plier la Banque…

Ce que j’ai aimé :

Flâner sur les Grands boulevards de Tonie Behar fut un plaisir tant le roman que nous offre Tonie Behar est vivant, dyamique, pas un seul temps mort ne venant plomber le rythme. Les pages défilent dans une atmosphère plaisante, même si bien sûr, les ficelles du genre sont tout à fait visibles. Doria est une jeune célibataire plutôt attirée par les mauvais numéros en amour, mais le séjour chez son grand-père va lui permettre de faire de nouvelles rencontres assez surprenantes ...

La modernité affleure sous les vieilles pierres de cet immeuble voué à la disparition : s'il est planté dans un quartier à l'histoire passionnante entre le Grand Rex, l'Olympia et lesdits grands boulevards, il abrite également une boutique érotique et pour sauver l'immeuble de son grand-père, le jeune Doria va remuer ciel et terre et utiliser à bon escient les réseaux sociaux si populaires.

Les personnages sont intelligemment croqués, sans caricature extrême, excepté peut-être un ou deux personnages. Mais la belle Doria, au centre du récit est attachante, et son jeune neveu, dont nous suivons les premiers émois amoureux, est tout aussi touchant.

Ancré dans son époque, drôle et doté d'une vivacité tonitruante (excusez le jeu de mots...), ce Grands boulevards est une excellente surprise. J'attends la suite avec impatience...

Ce que j’ai moins aimé :

Quelques personnages moins crédibles, comme par exemple la soeur de Doria qui change de personnalité en deux trois mouvements.

L’intrigue autour de l’enfance de Doria n’apporte à mes yeux rien au roman.

Premières phrases :

« Doria zigzaguait parmi la foule en descendant les grands boulevards. Ses boots claquaient sur le trottoir, son sac en bandoulière battait la mesure de sa démarche rapide. La nuit était noire, mais les réverbères, les phares et les décorations de Noël éclairaient comme en plein jour. »

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Coups bas et talons hauts

Autre :  Chick-lit

D’autres avis :

Daniel ; Séverine ; Sandrine ; Noukette 

Grands boulevards, Tonie Behar, JC Lattès, juin 2013, 404 p., 18 euros