Avant de reprendre mes rubriques sur les propriétés de l’Espace et ce qui s’y trouve je vousrésume quelques-unes des conclusions de STOCKHOLM sur l’évolution du climat
1 : GIEC
Le rapport du Groupe intergouvernemental d’expert sur le climat a été dévoilé vendredi dernier. Les prévisionsrestent inquiétantes. Si le monde continue sa consommation d’énergies fossiles, la température augmentera de plus de 4 degrés d’ici 2100
Les premières prévisions du GIEC anticipaient ainsi, à moyen terme, une augmentation moyenne du niveau des mers d’environ 2 mm par an. Cette élévation se fait aujourd’hui au rythme d’environ 3,2 mm par an,"plus de 50% au-dessus des prévisions du GIEC"
La controverse sur certaines des conclusions précédentes émises par divers experts « climato sceptiques » se sont poursuivies mais à un mode atténué . Certainesprévisions ont été démenties puis revuesen baisse légère et d’autres sont en attente de modèles de calcul intégrant encore plus de paramètres .Il semble en tous cas ne plus y avoir de crise d’ « alarmisme climatique aigu » !
Les arguments des climato sceptiques portaient sur le « poids du co2 anthropique humain » jugé probablementtrès inférieur à l’effet de serre de la vapeur d’eau, toujours présente ,elle,dans l’atmosphère
Mais deux facteurs sont probablement sous-estimés :
-La désorption du méthane CH4des pergélisols voire desocéanscar il est très absorbant dans l infra rouge et son effet de serre probablement redoutable
-Les modèles de réactivité des océans et des mers : leur vitessede réchauffement ,leur variation de configuration des courants ,les variations d’apports d’eau douce , leuracidification et ses effets sur la vie marine, la sédimentation des carbonatesetc.
2 :MON COMMENTAIRE
En tant que physicien ce n’est pas une fois mais 100 que j’ai tiré un spectre infra rouge de toutes ces substancesmais je n’ai pas de compétences particulières en météorologie ( et encore moins à très long terme !)
En revanche il me semble que la prévision du développementde la consommation des énergies fossilesdépend de plusieurs facteurs :
1 :L’importance réelle de la ressource actuelle et les marges d’erreur sur son évaluation : soyons sans illusion , en dehors de la bio masse , un jour viendra où les énergies fossilesseront épuisées ….
2 : La montée en régime économique « expansif » des pays dits émergents ( CHINE/INDES/BRESIL /INDONESIE /SUD COREE /MEXIQUE etc.partis à la « recherche du progrés sans limites » !
3:L’absence de contrainte à la débauche de consommation d’énergiede certains pays dits développés et la difficulté à motiver leurs habitantsa un changement de mentalité et d’économie
4 : Le recul ou le reflux du nucléairedans certains des pays dits développés avec son remplacement par une énergie fossile
5 : La frilosité des lancements de gisements possibles en énergies renouvelablesà cause de leur prix de revient , des performances actuelles, du retour sur investissement problématique , du prix de connexion aux réseaux etc…
Certaines objections portent sur des points importants :
A :La prévision statistique de l’expansion n’est pas capable de fournir d’indications sur les crises économiques ou financières , sur les phases de stagnation ou de décrue, sur les conséquences incertaines d’évènements climatiquesmajeurs sur les production agricoles ,industrielles etc
B :La prévision statistique des conséquences de conflits ouverts ou larvés , guerillas , guerres civiles, révolutions , révoltes etc. resteimpossible meme a moyen terme
C :Le développement démographique de certaines desrégionsrisque de buter sur un regain dedénatalité et de création de flux migratoiresmal contrôlés
Tout ceci était exposé et en termes et chiffres plus précis à ma conférence de PRINCETON fin avril ; voir également les publications de jean marc JANCOVICI sur internet