Yves Jamait, le « chanteur à la casquette » a sorti lundi son nouvel album Amor Fati.
Et si sur la pochette de l’album il a retiré son fidèle couvre-chef, rassurez-vous tout de suite, il n’a rien perdu de son talent d’écriture et de sa voix si particulière.
Amor Fati signifie « l’amour du destin » et fait ici une référence au philosophe Nietzche. Les termes « populaire » et « cultivé » peuvent très bien aller ensemble, même si on nous fait souvent croire le contraire.
Sortant son premier album à 40 ans, Yves Jamait doit l’aimer son destin car il a rencontré rapidement un large public, vendant de nombreux albums et n’arrêtant pas de tourner devant un public toujours conquit.
Au programme de ce nouvel opus, tout ce qu’on aime chez l’artiste avec du rock (Reviens, Les jours sans), de la guingette pour faire danser (Les parapluies perdus), et du festif (Le schizo).
On notera aussi La lune et moi et son arrangement tango et l’ouverture de l’album avec Amor Fati assez acoustique et ses cordes plus qu’agréable. C’était hier et L’Europe sont a écouter attentivement avec l’engagement et les prises de positions de l’artiste.
J’ai évoqué de nombreux styles, mais Yves Jamait les maitrisant sur le bout des doigts, le résultat se tient très bien grâce aussi à la réalisation de Didier Grebot.
Si vous êtes déjà fan du chanteur, ce nouvel album ne devrait vraiment pas vous décevoir, et si vous ne le connaissez pas encore, on vous pardonne, il n’est jamais trop tard pour bien faire, écoutez vite Amor Fati.