Physiopathologie et traitement du diabète de type 2: considérations sur le passé, le présent, et le futur

Publié le 04 décembre 2013 par Tartempion77 @NZarjevski

Des chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent de créer des cellules beta - pancréatiques humaines, ces cellules défectueuses dans les deux types de diabète 1 et 2 et si importantes pour réguler le taux de sucre dans l'organisme. (...). Raphael Scharfmann et Philippe Ravassard, dans Journal of Clinical Investigation, septembre 2011
Source iconographique et légendaire:  http://www.inserm.fr/espace-journalistes/premiere-lignee-de-cellules-pancreatiques-humaines-productrices-et-secretrices-d-insuline

Le métabolisme du glucose est normalement soumis à régulation par une boucle de rétroaction qui inclut à la fois les cellules β des îlots et les tissus sensibles à l’insuline ; la sensibilité à l’insuline des tissus affectant à son tour l’amplitude de la réponse de la cellule β. Si la résistance à l’insuline est présente, les cellules β permettent le maintien d’une tolérance normale au glucose par l’augmentation de la production d’insuline. C’est seulement quand les cellules β ne parviennent plus à secréter suffisamment d’insuline sous des conditions de résistance à l’insuline, qu’augmentent les concentrations en glucose. Bien que l’altération fonctionnelle de la cellule β porte en elle une composante génétique claire, les changements environnementaux jouent un rôle essentiel. Les approches modernes de la recherche ont contribué à établir le rôle important des hexoses, des acides aminés, et des acides gras dans l’étiologie de la résistance à l’insuline et de la dysfonction β-cellulaire ; et potentiellement celui des changements du microbiome. Plusieurs approches nouvelles ont été développées pour ce qui est des traitements, il reste toutefois à mettre en place les thérapies qui permettront le ralentissement de la progressive altération de la fonction β-cellulaire. De récentes découvertes issues de la recherche clinique fournissent une importante information sur les méthodes à adopter pour la prévention et le traitement du diabète de type 2 ainsi que des effets adverses liés à ces interventions. Cependant, des études à long terme supplémentaires dans le domaine des médicaments et de la chirurgie bariatrique se révèlent nécessaires; afin d’identifier de nouveaux moyens de prévenir et soigner le diabète de type 2, et par là réduire les effets délétères de cette maladie. Prof Steven E Kahn MB ChB, Prof Mark E Cooper MB BS, Prof Stefano Del Prato MD, dans The Lancet, publication en ligne en avant – première, 3 décembre 2013
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ