The Immigrant : l’excellent Joaquin Phoenix retrouve James Gray

Publié le 05 décembre 2013 par Tempscritiques @tournezcoupez

C’était une des plus grosses attentes cannoises en mai dernier. Nous y étions à Cannes, et nous l’avions découvert. Pas transcendant, il est vrai. Mais nous aurions tout de même tort de bouder un film de qualité.

Joaquin Phoenix offre une prestation exceptionnelle dans The Immigrant.

James Gray pose sa caméra en 1921, à New-York. Il filme alors l’arrivée d’immigrants polonais. Avec soin, Gray prépare son drame. Le thème de la famille, cher à Gray, sert de toile de fond à cette peinture où les sentiments se mêlent, s’entremêlent. La mise en scène de The Immigrant, point fort du film, est bien entendu, comme l’ensemble de la filmographie du réalisateur, parfaitement maîtrisée. Même si le scénario peut sembler, par moment, s’étouffer dans l’absence ponctuelle d’émotions ou l’interprétation très inégale de Marion Cotillard, la maîtrise de la caméra chez Gray, et la prestation époustouflante de Joaquin Phoenix, réchauffent le cœur du spectateur.

"La prestation de Joaquin Phoenix est époustouflante !"

Bien sur, on est tenté de comparer avec la puissance d’autres films du cinéaste, mais en prenant The Immigrant isolément on ne peut nier qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’un bon cru. En période de vaches maigres, ne prenons pas l’exigence trop à cœur !

★★★★☆ 

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