Jacques Leroy se moque du monde – C’est évident !

Publié le 07 décembre 2013 par Jflehelloco

J’ai déjà eu l’occasion de réagir suite à un des tracts de Jacques Leroy, je n’avais pas prévu de recommencer mais là je crois qu’il a fait le dernier, juste pour me permettre de faire un article.

Ce tract est un modèle du genre, un de ces tracts politiques que l’on lit en souriant en se disant « non il n’a pas osé… » et bien si, il a osé, c’est évident !

D’abord, il faut dire que le slogan « Jacques Leroy le candidat crédible c’est évident » est à l’image de la tonalité d’ensemble de la campagne qui va avec, c’est-à-dire une personnalisation à outrance, dont témoignent une permanence grande comme un supermarché sur l’avenue la plus fréquentée de St Maur avec un écran dans la vitrine, des photos de soi partout, et des écharpes à son nom au cou de ses militants. Et à présent, la création d’un slogan, Saint Maur d’abord – déjà pas très heureux – qui s’efface derrière un nouveau slogan exclusivement personnel : d’équipe, de projet, il n’est pas question.

Reprenons la démonstration de cette « évidence », point par point :

« Jacques Leroy est le seul à pouvoir surmonter les divisions de la majorité municipale et mettre de l’ordre à Saint Maur ». D’abord, il est question d’ordre là où règne la chienlit, comme dirait le général de Gaulle. N’exagérons pas : Saint Maur reste une belle ville qui doit se renforcer pour faire face à des défis d’avenir et surtout assainir son financement, mais il n’est nul besoin d’homme providentiel pour la sauver ! Une équipe droite, compétente et au travail saura piloter le travail des agents municipaux. Ensuite, si Jacques Leroy avait su fédérer la majorité municipale, ça se saurait ! Etant premier adjoint il était le mieux placé pour faire taire les querelles et faire entendre la voix de la sagesse. Force est de constater qu’il n’a pas bougé un orteil.

« Il est étranger au pugilat maire-député qui ne nous apporte rien ». Si le propos était tenu par les élus de gauche au conseil municipal, il serait crédible. Dans la bouche du 1er adjoint d’Henri Plagnol, qui fut son suppléant aux élections législatives et qui porte le fer dès qu’il le peut un jour contre le maire, un jour contre le député, cela ressemble à de la mauvaise foi. Jacques Leroy n’est pas étranger à ce pugilat, il est en au contraire au coeur. En un sens, il l’attise : sur les marchés, ses militants invectivent et insultent les militants qui soutiennent d’autres candidats sans qu’il juge utile d’intervenir. La stratégie du « Ni-Ni » n’est rien d’autre qu’une tentative d’exister dans une campagne où il ne parvient pas à se faire entendre.

« Jacques Leroy a un vrai métier… et quand il s’agit de vie économique locale il sait de quoi il parle ». Quel mépris ! Mais quel mépris pour ceux qui selon Jacques Leroy, n’exercent pas un vrai métier. Expliquez-nous Monsieur Leroy : qui sont-ils ces contribuables qui, selon vous, n’exercent pas un « vrai métier » ? Qui sont ces citoyens de seconde zone dont le métier ne trouve pas grâce à vos yeux ? Vous qui « savez de quoi vous parlez », cela signifie t’il que les Saint-Mauriens qui n’ont pas créé leur entreprise sont des ignares ? Soyez certains, au contraire, qu’ils sont capables de jauger l’action d’un maire-adjoint qui creuse la dette de la ville à coup d’emprunts toxiques et de pirouettes, et de la distinguer de celle que préconisent les modestes tenants d’une gestion de « bon père de famille » en période de crise. Sans compter que si vous savez de quoi vous parlez, pourquoi avoir voulu augmenter massivement les taxes des commerçants et des entreprises de la ville ? C’est justement votre projet d’augmentation d’impôts qui a été rejeté par les 29 élus qui ont dit non le 11 octobre dernier. Ceux que vous continuez à traiter de putschistes, juste car ils ne vous ont pas laissé assommer l’économie locale pour renflouer les caisses que vous ne savez pas gérer.

« Son expérience de la vie publique lui a permis d’acquérir une compétence reconnue pour tenir le gouvernail de Saint-Maur ». Sur ce point, c’est vrai, pendant cinq ans, il n’y a pas eu de capitaine à la barre. Mais combien connaissons-nous de communes dans lesquelles un premier adjoint efficace rattrape les insuffisances ou les absences du premier magistrat de la ville ? Au gouvernail, comme il est dit dans le tract, Jacques Leroy y était et a laissé le bateau dériver. Quant à la « compétence reconnue », qui est-il pour affirmer qu’elle est acquise ? Des résultats plutôt que des certitudes, c’est cela qu’attendent les électeurs.

« Il a le sens des responsabilités… et assure une large part du travail municipal abandonné par d’autres ». Que le Maire ne soit pas souvent derrière son bureau à St Maur, ce n’est pas neuf. Que les autres élus aient déserté la place, c’est faux et tout le monde le sait : les permanences sont assurées, les réunions sont tenues, et s’il faut tirer un coup de chapeau, c’est au personnel municipal qui, lui , assure la continuité du service public. Je n’insisterai pas sur les nombreux dossiers que j’ai pu relater sur mon blog où Jacques Leroy a signé des factures (voir l’article), des permis de construire (voir article), cautionné des dépenses et des emprunts toxiques (voir article), pour qu’il ne soit pas le mieux placé pour faire état de son « travail municipal ».

« Depuis 2008, Jacques Leroy a assaini les finances locales ». Là-dessus, je préfère ne pas épiloguer. Il y là si peu à prouver et tant à redire… S’il avait assaini les finances locales, la dette aurait diminué et la Ville n’aurait pas eu son budget corrigé de plusieurs millions d’euros par le préfet. Même Jean-Bernard Thonus avait réussi à y échapper… Belle réussite !

« Nous aurons enfin un maire moderne à plein temps ». Chercher à ringardiser les autres candidats en s’autoproclamant candidat de la modernité alors qu’on se présente pour la nième fois à la mairie de St Maur et que l’on est le plus âgé des candidats déclarés, ça prête à sourire, non ? Et si la modernité consiste à doter les agents municipaux de mugs à son effigie et de photos dédicacées de lui, pas sûr que St Maur en sorte particulièrement grandie. Quant à être un maire à plein temps pour « s’occuper de nous » (une fois de plus, les Saint-Mauriens sont pris pour des enfants qui auraient besoin d’un père), nul n’est besoin de le contredire. Jacques Leroy affirme être à la fois être chef d’entreprise et candidat, on suppose donc qu’il sera Maire à plein temps… quand il ne sera pas agent d’assurances… sans compter qu’il cumule tous les mandats depuis des années. Municipales, cantonales, législatives, sénatoriales, il y a très peu d’élections où il n’ a pas été candidat si on y regarde de près. Tellement de mandats et d’élections qu’il s’y perd puisque c’est son appétit de mandats qui l’a rendu inéligible aux dernières législatives ! A vouloir être tout, on fini par d’être rien…

« Une équipe qui nous ressemble est réunie pour travailler en coopération avec lui ». Il faudrait commencer peut-être par retirer des documents des photos de faux militants floutés achetées sur des sites de banques d’images, les Saint Mauriens sauront ainsi avec quelle équipe il enseivsage de travailler. Et ce n’est pas en faisant étant de signatures « par centaines » qu’il arrivera à nous convaincre. Même en mélangeant bien les noms, il est facile de voir que Jacques Leroy, Bernard Vincens et Eric Calvet représentent à eux seuls 17 signatures de parents, enfants et conjoints, sans compter les amis dont certains ne sont pas Saint-mauriens ! Effectivement à ce compte là, on arrive vite à faire du monde.

Un peu de sérieux !

Dans la fausse interview au verso du tract, Jacques Leroy nous explique qu’être « crédible » c’est « dire ce qu’on fera et faire ce qu’on a dit »… je rappelle donc qu’il a a dit en conseil municipal le 27 juin, quand il essayait de nous faire croire qu’il n’était pas au courant du document de campagne municipale de 108 pages fait par Henri Plagnol : « Nous demanderons que soit mis au vote dans cette Assemblée le fait que la dépense de ce document ne soit pas inscrite au budget de la ville et ne soit pas prise en charge par les finances communales. Je tenais donc à vous le préciser. » et les faits sont parfois cruels mais ils sont vrais… Jacques Leroy n’a jamais demandé cette mise au vote, pire, quand au conseil municipal suivant, le point a été mis à l’ordre du jour, suite à une demande de notre part, il s’est entendu avec Henri Plagnol et Nicolas Clodong pour partir et empêcher le vote… C’est ça un « candidat crédible » ?