Je ne puis plus me dérober aux questions de mon Candide …..Pour me harceler , vous allezvous apercevoir peut-être mieux aujourd’hui comment il sait s’ y prendre ! (vous aurez peut- être comprisque mon CANDIDEn’est que fictivement PIERRE…. et que je joue en quelque sorteaux échecs contre moi-même !!)
-« Je crois t’ avoir précisé qu’ un champ scalairen’est pas défini par une directioncomme pour un champ vectoriel !Un exemple très concret est fourni par le fond de notre jardin actuellement :ici ou là ,le gazon est bien plat…… et là- bas ou encore ailleurs une taupe ( une Romémigrée de chez le voisin !)est en train journellement de me sortir des énormes butées de terre de 20 cm ( PHOTO!!)
Si je traçais une carte des altitudes z +( au dessus du niveau de valeur zéro) des points xyde mon jardin, la répartition des zen semblerait complètement anarchique !!!
-« AH PAPY, tu me fais rigoler ! Ne sais-tu pasqu’ il s’agit en réalité d’un champ vectoriel reliéau réseau de galeries souterraines qu’ elle creuse dans ton jardin !?
-« Oh là ,il y a matière à réflexion PIERRE !Car tu es en trainde piloter le tracé de son réseau de galeriessuivant une règle dePHYSIQUE MATHEMATIQUE ( Pour TOUTz (x,y)>0il y acorrespondance biunivoque avec un trajet terminal tel que z(x,y)<0)… et moi je crois que son réseau est en fait « motivé » par une règle de « vie », à savoirpar une recherche de nourriture :elle va là où elle trouve des lombrics plus nombreux à croquer ……
- « Et alors PAPYsi la répartition de ces lombrics souterrains est due au hasard,ton champ restera scalaire ……Sinon ,s’ il y a par exempleun gradientdans leur présence, ton champ en apparence scalaire ( stochastique ) deviendra vectoriel !!!!
-« Parfait ! VoilàPIERRE une remarque qui constitue une excellente introduction à ce qui va suivre !!! J ai pris cet exemple pour te résumer la subtilité nécessaire à l’analyse d’une situation réelleet nous allons reprendre maintenantla thèse deJULIEN LARENA : « CHAMPS SCALAIRES EN COSMOLOGIE /discussion sur les principes d’équivalence et cosmologique ».
Je t’ai ditque leModèle standardsouffrait de contraintes sévères .Pourquoi ?Le fond diffus cosmologiqueparait homogène …Mais à y regarder de près il ne l’est qu’à 10 puissance -5 prés…L’angle apparent sur le ciel d’une région globalement connectée au moment du découplage lumière- matière est de 1° ; ce qui veut dire que cette surface était en fait composéede 10 puissance 9 de régions globalement indépendantes ( Ce constat est baptisé « le problème de l’horizon « )!Et l’astuce pour les mettre toutes ces régions dans le même état thermique estde sortir de sa manche le paradigme dit de « l’ inflation » !!!
-« Les physiciens seraient ils PAPY des magiciens du Pouvoir de l’imaginaire ou des filous?
-« Je ne t’ai pas tout dit !Pour résoudre à la fois le problème de la platitude de l’univers et celui de l’horizon , les calculs montrent qu’ il n y a qu’ une solution :une phase d’expansion accélérée de l’Espace-temps ,dite »d’ inflation »….Et amenant une température de sortie d’ inflation inférieure à 10 puissance 18 GeV !
C’est là qu’ un premier champ scalaire entre en jeu ….Et on a déterminé les caractéristiques et les empreintes digitales de cet acteur …Pour parachever la chose on l’a appelé « l’INFLATON »AU 18Quai des orfèvres de l’identité judiciaire duCOSMOS ! Cepremier champ scalairefait disparaitre les taupinières et met tout à plat !
-« Arrête PAPY ! Les cosmologistes prendraient-ils leur rêve pour des réalités !
-« Je n’ai pas terminé PIERRE !D’après le modèle standardil semble qu’ il y ait eut une deuxième phased’accélération plus tardiveet là on va encore trouver le besoin d’imaginer un autre champ scalaire….Donc si tu vas chercherdans les fiches des coupables possibles , tu vas vraiment en trouver des tas !!!( la constante cosmologique Λ , les quintessences etc ) !
A SUIVRE