Réforme du dispositif gouvernemental actuel d’intelligence économique

Publié le 30 mai 2013 par Activeille

Le Gouvernement a décidé de réformer le dispositif actuel d’intelligence économique afin de renforcer sa capacité d’alerte, d’impulsion et d’ingénierie d’intervention et d’accroître son efficacité au service de la compétitivité de l’économie française.

Madame Claude Revel, nommée aujourd’hui déléguée interministérielle à l’intelligence économique, sera rattachée directement au Premier ministre. Les orientations qu’elle devra mettre en œuvre seront définies par un comité interministériel à l’intelligence économique placé également sous la présidence du Premier ministre. La déléguée animera un réseau comportant des représentants des ministères et des préfectures, ainsi que des collectivités territoriales qui souhaiteront s’y associer.

Le décret n° 2009-1122 du 17 septembre 2009 relatif au délégué interministériel à l’intelligence économique sera modifié dans les prochaines semaines pour mettre en œuvre ces nouvelles orientations.

(Communiqué du 29 mai 2013 – Conseil des ministres)

Madame Claude Revel présenté l’avantage d’un parcours significatif dans le monde de l’entreprise et d’y avoir pratiqué l’intelligence économique.

En septembre 2012, Nicole Bricq confiait à Claude Revel, professeur et conseil en influence normative internationale, la mission de réfléchir au développement de la présence internationale et du positionnement de la France en matière de normes. Téléchargement sur La Documentation Française  .

Dans son rapport elle a proposé sept priorités d’action :

  • Mobiliser les entreprises dans les institutions normatives internationales.
  • Pousser au sein des enceintes internationales trois sujets stratégiques : les exigences françaises en matière de responsabilité sociale et environnementale, de propriété intellectuelle et de réciprocité.
  • Agir en amont de la règle pour ne pas se la faire imposer.
  • Peser sur les normes des marchés futurs dans l’agroalimentaire, la ville durable et la transition écologique.
  • Peser sur les accords de libre échange internationaux.
  • Mettre en place une ingénierie d’influence professionnelle par l’intermédiaire de formations à l’intelligence économique et à la négociation.
  • Renforcer la place accordée aux normes dans le pilotage de l’intelligence économique.