Meilleurs Joueurs & Equipe Type 2013 by Antoine

Publié le 09 décembre 2013 par Sudrugby

Pour faire une année remarquable, il faut des joueurs remarquables. Et pour le coup, ce n’est pas ce qu’il manque. Une saison remarquable ? Cela en a tout l’air, tournée des Lions, doublé des Chiefs et invincibilité néo-zélandaise lancés comme ça en vrac à l’appui. S’il l’on ne peut que déplorer un nombre de matchs toujours plus étoffé (jusqu’à 33 matchs pour certains) et des années qui n’en finissent plus, la saison n’en fut pas moins remarquable, assurant à la fois révélations, confirmations et inspirations. Un grand cru en somme. Des joueurs remarquables ? C’est justement l’objet de cet article. Alors place aux artistes !

Michael Hooper et Ben Smith, deux des meilleurs joueurs de monde / Sources : zimbio.com

LES MEILLEURS “SUDISTES” DE L’ANNEE 2013

Joueur de l’année : KIERAN READ (Nouvelle Zélande – Crusaders / Canterbury)
Qui d’autre pour égaler le grand Kieran Read ? L’an dernier était déjà une saison majeure pour Read, sa meilleure et de loin. Il était vu comme un des meilleurs joueurs du Four-Nations, voire le meilleur. Mais cette fois-ci, plus de doute possible. Read est PHENOMENALE. La preuve : même les blogs indépendants et l’IRB arrivent à s’entendre sur le nom du meilleur joueur du monde, chose assez rare en soit. Et ce qu’il y a de plus étonnant avec Read, c’est qu’il n’est pas un simple numéro 8, il est joueur de rugby. On ne pourrait deviner son poste si ce n’était pas inscrit dans son dos… Read, c’est les qualités de quinze joueurs en un. Des skills, de la puissance, de la lucidité, de la vitesse, un sens inouïe du jeu après-contact et même un talent de fetcher. A 28 ans, Read touche du doigt la perfection. (Cliquez sur ce lien pour voir une vidéo de ses highlights).

Révélation de l’année : ISRAEL FOLAU (Australie – Waratahs / Sydney University)
S’il se limitait aux ballons hauts, Israel Folau serait déjà un bon arrière. Mais il en a décidé autrement. Fantastique joueur de ballon également, Israel Folau est devenu la meilleure arme offensive des Aussies et leur try scorer attitré. Et pourtant, qui l’eût-cru ? Arrivé en fanfare du rugby à XIII pour le Super Rugby, Folau aurait pu tout autant décevoir. Oui mais voilà, il n’aura pas fallu longtemps à Folau pour s’acclimater au rugby à XV. A dire vrai, de son premier match avec les Warataths en février jusqu’à son dernier avec les Wallabies en début décembre, Folau n’a fini d’épater la galerie, se permettant même de progresser tout au long de la saison. A tel point qu’il est devenu tout simplement incontournable cet automne. S’il n’a pas forcément le jeu au pied d’arrières plus « classiques », Folau est imbattable pour ce qui est des relances, des skills et du jeu après-contact. N’en jetez-plus, Israel Folau est bien le meilleur arrière au mode, en déplaise à Leigh Halfpenny.


Jeune de l’année : ARDIE SAVEA (Nouvelle Zélande – Hurricanes / Wellington)
Oh je vois déjà au loin les sceptiques élever la voix… Savea suscite la controverse : grand joueur de rugby en puissance ou vaste plaisanterie ? Alors oui, le cadet des Savea n’est peut-être qu’un vulgaire joueur d’ITM Cup, quasi néophyte en Super Rugby et au vécu rugbystique douteux. Mais on n’est jamais excellent par hasard. Et être à la fois dans les tout meilleurs joueurs de la coupe du monde des -20 ans et de l’ITM Cup n’est pas donné à tout le monde. Cette année, tous les matchs d’Ardie Savea ont été bons, sa première titularisation en Super Rugby même exceptionnelle. Le staff des All Blacks ne l’a pas amené en Europe avec lui par hasard. On protège le joyau voyez-vous. Alors oui on ne peut dire aujourd’hui si Savea sera un All Black dans cinq ans. Ce que l’on peut dire, en revanche, c’est que Savea possède certainement le plus grand potentiel de l’hémisphère Sud. Et ça à tout juste 20 ans, c’est porteur de sens. (Cliquez sur ce lien pour voir une vidéo de ses highlights).

Equipe de l’année : ALL BLACKS
La meilleure équipe de tous les temps dit-on… Et pour cause, les All Blacks ont réalisé une année parfaite en gagnant 14 matchs sur 14 possibles. Du jamais vu dans l’ère professionnelle. 14 victoires de rang, 1 défaite en 34 matchs, les chiffes imposent et posent ce statut de meilleure équipe de tous les temps sur leurs têtes. Somme toute logique. Mais au-delà des chiffres et des victoires, les All Blacks – et le rugby néo-zélandais en général – semblent atteindre la plénitude dans un système quasi parfait. Tout est réuni, de la vie dans la communauté kiwi jusqu’à la préparation physique en passant par le relationnel entre les joueurs ou encore la solidité mentale de l’équipe… Effectif hétérogène d’abord composé en début de saison de néophytes, de joueurs expérimentés d’autre part, aux parcours bien différents, les All Blacks apparaissent comme une unité homogène à souhait. Les All Blacks ne forment qu’un. Staff, joueurs, préparateurs physiques, fans, franchises de Super Rugby, provinces d’ITM Cup, coachs s’unissent pour créer cette identité de jeu et cette osmose qui font ce que les All Blacks sont aujourd’hui, à savoir la meilleure équipe de tous les temps.

XV DE DÉPART “SUDISTE” DE L’ANNEE 2013

1. WYATT CROCKETT (Nouvelle Zélande – Crusaders / Canterbury)
Etonnant non ? Oui complètement. Pourtant quoi qu’on en dise, Wyat Crockett est un joueur de classe mondiale. Au point qu’il est (pour moi en tout cas) le meilleur gaucher de la planète. Spécialiste du poste, Crockett se démarque par sa mobilité et sa défense exemplaire, à l’image d’un Owen Franks. Sa saison de Super Rugby du côté de Christchurch fut ni plus ni moins phénoménale mais peu l’ont soulignée. Dommage, tant Crockett semble complet et une des références du Super Rugby. Mais alors s’il est si bon, pourquoi n’est-il pas titulaire chez les Blacks ? La réponse est toute simple, elle s’appelle Tony Woodcock. Pourtant, Woodcock n’est désormais plus vraiment à son niveau et ce depuis la coupe du monde 2011. Et le relatif conservatisme du staff kiwi a eu raison de Crockett…

2. BISMARCK DU PLESSIS (Afrique du Sud – Sharks / Natal Sharks)
Il est revenu. Et on l’a redécouvert comme on l’avait quitté. Formidable pourvoyeur de ballon, agressif à souhait, sûr en touche et impeccable meneur de ballons portés, Bismarck a repris sa place qui était la sienne : meilleur talonneur de la planète. Longtemps éloigné des terrains, Du Plessis est revenu comme si de rien n’était. Et chose remarquable : Du Plessis n’est pas passé par la case « Super Rugby », il a de suite repris avec les Boks. Preuve s’il en fallait d’une condition physique irréprochable qui en fait l’archétype de l’avant sud-africain. Et ce n’est pas Dan Carter qui dira le contraire…

3. JUAN FIGALLO (Argentine – Montpellier HR)
Comme ça, Juan Figallo ne paye pas de mine. Inconnu du grand public, Figallo est pourtant aux yeux de tous le meilleur droitier du Sud. Auteur d’un Four-Nations remarquable et remarqué, Figallo fut l’un des meilleurs éléments argentins. Atout de poids pour la mêlée argentine, Figallo impressionne par son abatage sur le terrain et sa ténacité dans les rucks. Bon également à Montpellier, Figallo forme sans doute avec Ayerza le meilleur duo de piliers au monde. Et dire que l’an passé les Pumas perdaient Rodrigo Roncero, parti à la retraite. On l’avait (presque) oublié.

4. BRODIE RETALLICK (Nouvelle Zélande – Chiefs / Bay of Plenty)
Désormais, Brodie Rettalick n’est plus un rigolo. Non pas qu’il l’était l’an dernier mais ses différentes sorties avec les Blacks témoignaient de son insuffisance au niveau international. Il semble cette année avoir passé le cap. Et bien. Toujours aussi bon et régulier en Super Rugby, Retallick a grandement participé au nouveau titre des Chiefs. Mieux : il a fait oublier Craig Clarke, absent à plusieurs reprises. A seulement 22 ans (si si), Brodie Retallick a absolument tout compris au poste de deuxième ligne dans le rugby d’aujourd’hui. Il a bien fait de passer ce « cap », car il devrait y rester un bon moment désormais.

5. SAM WHITELOCK (Nouvelle Zélande – Crusaders / Canterbury)
Que dire de ce joueur ? Sam Whitelock fut de tous les combats en cette année 2013. A l’instar d’un Brodie Retallick, il symbolise mieux que quiconque la modernité des secondes lignes d’aujourd’hui : ultra-mobile, habile ballon en main, plaqueur sans relâche et passeur performant (il réalise une petite dizaine de passes à chaque match). Le plus épatant chez le meilleur des Whitelock c’est sa régularité sans faille. Quoi qu’il arrive, Sam Whitelock est bon. Qu’il neige qu’il vente, peu importe l’adversaire et qu’importe le contexte, Sam Whitelock est performant et au final peu de joueurs peuvent se targuer d’une telle qualité.

6. FRANCOIS LOUW (Afrique du Sud – Bath Rugby)
Mine de rien, François Louw s’est imposé cette année comme le meilleur gratteur de l’hémisphère sud. Regardez bien : avec un Pocock out très (trop) vite, un McCaw limité dans son rôle habituel de fetcher, un Hooper et un Matera grandement moins performants dans ce domaine ainsi que George Smith et Liam Gill tous deux absents (ou presque) des rencontres internationales, c’est bien Louw qui tire son épingle du jeu. Seuls Sam Cane et Matt Todd pourraient nous faire mentir mais la place de titulaire de Louw en équipe nationale joue en sa faveur. Et pourtant, s’imposer dans le back row des Boks n’est pas une sinécure. Mais peu à peu le blindside flanker de Bath s’est imposé comme une valeur sûre dans le sillage d’une tournée de juin exceptionnelle.

7. MICHAEL HOOPER (Australie – Waratahs / Manly Marlins)
Celui-là est en train de distancer David Pocock… Déjà exceptionnel l’an passé pour sa première saison internationale, Hooper a récidivé cette année, passant même un cap supérieur dans son profil de joueur plaqueur/coureur. De quoi inquiéter sérieusement Pocock, victime de blessures à répétition et qui aura fort à faire pour (re)gagner sa place chez les Wallabies. Quoi qu’il en soit, Hooper est toujours aussi explosif, disponible et à l’abatage énorme. Contrairement à une sorte de légende urbaine qui circule, Hooper n’est pas vraiment un gratteur, au sens où ce n’est pas sa spécialité. Sa spécialité c’est sa disponibilité, notamment en attaque. D’ailleurs, il ne tournait qu’à 0.64 turnovers par match lors du dernier Super Rugby contre 1.3 pour un George Smith ou 1.9 pour Pocock en 2012. C’est dire donc le chemin qui lui reste à parcourir pour imiter ses aînés. Ainsi obtiendrait-il ce profil de plaqueur/gratteur et non plus de « simple » plaqueur/coureur. Petite nuance qui a son importance…

8. KIERAN READ (capitaine) (Nouvelle Zélande – Crusaders / Canterbury)
Le meilleur joueur du monde, tout simplement.

9. AARON SMITH (Nouvelle Zélande – Highlanders / Manawatu)
Et pourtant, Aaron Smith a réalisé un Super Rugby assez médiocre avec les Highlanders… Mais à l’image d’un Ma’a Nonu, Smith s’est transfiguré sous le maillot des Tout-Noirs pour regagner son niveau qui était le sien en 2012 – à savoir celui de meilleur demi de mêlée du monde. Doté d’une passe juste incroyable, Smith se démarque aussi par sa qualité de leader né. Il n’y a qu’à tendre l’oreille pour se rendre compte de son autorité sur le pré. Autre fait marquant, Smith n’a pas forcément beaucoup d’un contre un à manœuvrer en attaque. Mais il suffit qu’il en ait un, juste un seul, pour faire la différence, explosivité à l’appui.

10. AARON CRUDEN (Nouvelle Zélande – Chiefs / Manawatu)
On commence à s’y habituer. Déjà l’an passé, Sudrugby l’avait désigné meilleur ouvreur au monde. Force est de constater que Cruden n’a pas failli dans sa réputation, bien au contraire. Si cela ne fait aucun doute que Cruden est un ouvreur d’exception, il faut à tout prix souligner son apport dans le jeu des Chiefs en Super Rugby. Si les Chiefs en sont là aujourd’hui – c’est-à-dire doubles tenants du titre – c’est particulièrement par Cruden. Non pas que son individualité à elle-seule fait gagner les Chiefs, c’est son sens du collectif inouïe qui pousse l’équipe dans son ensemble à se surpasser et jouer son meilleur rugby. Cruden est à l’origine de cette osmose dans l’effectif, atout premier des Chiefs. Bref en tant qu’ouvreur, on peut difficilement faire mieux.

11. JULIAN SAVEA (Nouvelle Zélande – Hurricanes / Wellington)
Julian Savea, c’est 19 essais en 20 matchs avec les Blacks… Et si les stats ne suffisaient pas pour démontrer le talent du garçon, on pourrait avancer l’argument que Savea n’est pas ce « simple » finisseur en bout de ligne qui se contente d’aplatir le ballon dans l’en-but. C’est bien mieux. La preuve : c’est le meilleur ailier gauche du monde, à égalité pourrait-on dire avec George North. Savea est imprenable en un contre un et semble s’être améliorer en défense et dans son placement, ses deux lacunes principales. Plus que jamais il marche sur les pas de Jonah Lomu.

12. CHRISTIAN LEALI’IFANO (Australie – Brumbies / Tuggeranong Vikings)
Alors oui Jean De Villiers est excellent et aurait pu prendre part dans ce XV type. Oui mais voilà, il est pour moi surcoté, notamment par son statut de capitaine des Springboks mais aussi des Stormers. A l’inverse, Leali’ifano est pour moi grandement sous-estimé et a qui-plus-est été malmené par certaines blessures (on se souvient du choc contre Jonathan Davies en tout début de la série des Lions). Sudrugby l’a élu meilleur premier centre du Super Rugby et Leali’ifano s’est imposé comme une valeur sûre au niveau international. C’est par sa simplicité que Leali’ifano excelle, aussi bien en attaque en défense. Scott Johnson – le sélectionneur de l’Ecosse – dit de lui que c’est « le meilleur premier centre depuis Tim Horan. » Rien que ça.

13. CONRAD SMITH (Nouvelle Zélande – Hurricanes / Wellington)
A l’instar de Mathias qui l’a plébiscité, j’ai longtemps hésité à choisir Rene Ranger, tant ses performances en Super Rugby avec les Blues étaient éloquentes. Mais n’est pas Conrad Smith qui veut. Clairement moins show-man que Rene « Danger » Ranger, Conrad Smith n’en est pas moins aussi bon. Comme on a coutume de le dire, l’avocat est le régulateur de la ligne de 3/4 des All Blacks et son véritable patron. Le travail de Smith sur les lancements de jeu et les essais kiwis est souvent invisible mais plus que nécessaire. Si les Blacks dégagent une qualité telle sur leurs mouvements, c’est notamment grâce à Conrad Smith. Et « the snake » apporte aussi beaucoup aux Hurricanes, toujours dans le même style.

14. BEN SMITH (Nouvelle Zélande – Highlanders / Otago)
Ben Smith joue juste, tout le temps. Seul véritable joueur à avoir la tête hors de l’eau après le naufrage des Highlanders en Super Rugby, Ben Smith impose par sa vista, son placement et ses skills. Et mine de rien, il s’est mué en utility back jouant arrière, aillier ou second centre comme si de rien n’était. 2013 est l’année de tous les records pour Smith : en plus d’être le joueur qui a parcouru le plus de mètres balle en main en Super Rugby, Smith est devenu le joueur le plus prolifique en Rugby Championship, marquant 8 essais en 6 matchs. Au-delà des stats, Ben Smith fait preuve d’une élégance rare à son poste.

15. ISRAEL FOLAU (Australie – Waratahs / Sydney University)
La bonne surprise de l’année. Peu de personnes auraient songé le voir à ce niveau-là en fin de saison.

BANC “SUDISTE” DE L’ANNEE 2013

16. MARCOS AYERZA (Argentine – Leicester Tigers)
L’autre grand pilier argentin. Très complet, Ayerza brille aussi bien avec les Pumas qu’avec Leicester, équipes dont il est désormais un rouage fondamental.

17. ADRIAAN STRAUSS (Afrique du Sud – Cheetahs / Free State)
Il était l’an passé le meilleur talonneur de la planète. L’an passé. C’était sans compter sur ce satané Bismarck Du Plessis, lui chipant le leadership. Mais Strauss assume à la perfection ce rôle d’impact player chez les Boks.

18 – EBEN ETZEBETH (Afrique du Sud – Stormers / Western Province)
Dans la lignée de son année 2012 exceptionnelle, Etzebeth a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui et renforcé son image de « nouveau Botha ». Un sacré client comme on dit.

19. STEVEN LUATUA (Nouvelle Zélande – Blues / Auckland)
La bonne surprise de cette année côté kiwi. A l’origine seconde ligne, Luatua a glissé sur le côté fermé du back row. Et ça marche. Absolument exceptionnel en Super Rugby, Luatua a su tirer son épingle du jeu avec les All Blacks, à coup de titularisations ou de fins de matchs.

20. PABLO MATERA (Argentine – Leicester Tigers)
Lobbe peut désormais souffler un peu… Matera a tout du flanker performant d’aujourd’hui : plaqueur, gratteur, joueur de soutien, disponible dans le jeu courant. Le tout à 20 ans. Un grand potentiel du rugby international.

21. WILL GENIA (Australie – Reds / Sunshine Coast)
Certes Will Genia n’a pas réalisé sa meilleure saison. S’il a été excellent en Super Rugby, Genia s’est retrouvé embrouillé avec Ewan McKenzie, préférant parfois Nic White à la mêlée. Il reste un demi de mêlée exceptionnel comme on en voit peu.

22. BEAUDEN BARRETT (Nouvelle Zélande – Hurricanes / Taranaki)
Le grand opportuniste de ce squad. S’il ne faisait plus aucun doute que Barrett était le chef d’orchestre des Hurricanes, on sait désormais que Barrett n’est pas le simple faire-valoir de Carter et de Cruden chez les Blacks. Sa saison internationale en tant qu’impact player et de titulaire par intermittence fut juste impeccable. Planet Rugby en a fait son meilleur ouvreur du Four-Nations.

23. CHARLES PIUTAU (Nouvelle Zélande – Blues / Auckland)
Le meilleur casseur de plaquages du Super Rugby. Rien que ça. Pour sa première saison pro, Piutau a été détonnant. S’il améliore son jeu au pied et son placement à l’arrière, il deviendra très vite un joueur disons… extraordinaire. A ne pas sous-estimer.