[Avis] [Adaptation] Le Hobbit : la Désolation de Smaug (The Hobbit : The Desolation of Smaug) de Peter Jackson

Par 3moopydelfy @3Moopydelfy

Ma semaine a commencé par la découverte du second volet du Hobbit: La désolation de Smaug. Le voyage inattendu posait les bases de la rencontre des 13 nains menés par Thorin (Richard Armitage) avec le Hobbit Bilbon Sacquet (joué par Martin Freeman). L’action du film se déroule un an plus tard. Peter Jackson impose son style encore et encore. Les images dès les premières scènes s’avèrent visuellement somptueuses. Rien à redire pour ce nouvel opus de sa trilogie adaptée de Tolkien, le réalisateur offre un spectacle à illuminer les rétines. 

Synopsis:

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l’anneau de pouvoir que possédait Gollum…

Les paysages donnent envie de prendre un billet d’avion pour filer en Nouvelle-Zélande. Les différents protagonistes sont attachants, même si parfois les relations naissantes prêtent à sourire par leur nature improbable. Voir par leur sortie tout droit du chapeau de Jackson, loin du roman, à tel point que vous avez presque comme moi un sentiment perplexe de cette adaptation libre. Les puristes prévoyaient des mouchoirs, une tonne.

Si vous détestez les animaux rampants, la 3D vous égratignera au passage dans votre phobie. Les araignées impressionnent, collant des frissons. J’ai méchamment sursauté bêtement à plusieurs reprises. Par contre, la scène des tonneaux qui a eu le don de scotcher à mon siège. Le Dragon est un régal. Un vrai plaisir, j’ai eu le souffle coupé. J’ai salivé et adoré toute la partie avec lui. La course-poursuite et le duel nains/dragon captive, brûle toutes les autres situations.

Par contre, au risque de heurter plusieurs personnes, je n’ai pas accroché plus que ça à Hobbit: la désolation de Smaug. J’ai eu le sentiment de voir une route déviée, avec un voyage onirique, vaste, très plaisant, mais surprenant, pas totalement agréable. J’ai regretté certains points du scénario, j’ai eu l’impression de coupes, comme à des scènes primordiales entre les héros Nains et elfes ou Magicien/ Orcs. Ce qui a ruiné un peu l’effet à mes yeux, voir à le rendre ridicule.

-Attention spoiler: la romance entre l’elfe Tauriel (Evangeline Lilly qui susurre, se bat a un charme fou) et Kili je suis partagée entre un gros non mais c’est quoiiiii ce bordel? Et à une douceur dans la sombre histoire, pourquoi pas, seulement le traitement, aie. Mon gros bémol tient sur les personnages, autant les Orcs, par moments, je les ai trouvé d’une laideur assez étrange, les elfes, les nains… Bilbo se fait voler la vedette par Thorin. Il s’éclipse. Tous les nains profitent d’un petit peu plus de personnalités. Legolas (Orlando Blum séduisant en diable comme d’habitude, hum hum) a un côté furieusement drôle dans ses interventions, la machine de guerre parfaite, mature, douée et divinement parfaite comme elfe. Les acteurs sont bluffants, ils réussissent à interpréter leur rôle avec talents.

Le volet se clôt sur un vilain cliffhanger pour les nerfs qui promet un troisième film violent, sombre, éclatant. Le Hobbit La désolation de Smaug accentue les moments épiques du récit. Cependant, malgré toute l’action, je suis ressortie un tantinet déçue et sur ma faim de la projection. Je ne parlerai même pas des libertés, parfois un second souffle est nécessaire, la transition du papier à la pellicule n’est jamais simple, le hic, là je n’ai pas adhéré ni rentré dans le film à fond. J’ai palpité, j’ai eu le coeur serré, sans pourtant avoir envie de suivre totalement les Nains ou les elfes.

Note:

7/10

Informations:

Sortie: 11 décembre 2013 / Distributeur: Warner Bros France / Genre: Fantastique , Aventure

Casting: Benedict Cumberbatch, Evangeline Lilly, Martin Freeman, Cate Blanchett, Christopher Lee, Elijah Wood, Hugo Weaving, Ian McKellen, Luke Evans