Le positionnement de Première Urgence, qui intervient en Corée du Nord en tant que " European Union Program Support - Health unit 1 (EUPS 1) ", seule ONG travaillant dans le secteur de la santé générale, lui permet d’avoir un accès inégalé aux structures sanitaires du pays. Cet accès privilégié a permis à notre équipe sur le terrain d’évaluer les besoins en réhabilitation de nouvelles structures hospitalières au début de l'année 2008 : 14 blocs opératoires dans 3 hôpitaux vont ainsi être réhabilités ainsi que tous leurs systèmes électriques, de chauffage et d’eau et assainissement.
Les trois hôpitaux bénéficiaires de ce projet sont l'hôpital provincial de Pyongsong , l'hôpital de Nampo dans la Province de Pyongan Sud et l'hôpital de Tosan dans la Province d'Hwanghae Nord.
Première Urgence va également doter les blocs opératoires d'équipements médicaux (tables d'opérations, lampes scialytiques, kits chirurgicaux et kits médicaux standard, et d’équipements sanitaires et de stérilisation (autoclaves, machine à laver, kits d'hygiène complets).
Concernant l’aspect environnemental, une formation spécifique aux techniques de nettoyage va être mise en place : Formation aux procédures d’hygiène en quartier opératoire, sensibilisation à la gestion des déchets médicaux, formation à l'importance et à l'impact de l'hygiène pour le personnel médical et pour les patients, formation aux règles d'asepsie d'un bloc opératoire.
Ce nouveau projet va permettre aux patients hospitalisés dans ces trois hôpitaux d'avoir un accès à des blocs opératoires rénovés qui permettront leur prise en charge médicale dans des conditions sanitaires décentes et avec un équipement approprié.
Depuis son arrivée en Corée du Nord en 2002, Première Urgence a choisi d’intervenir dans le domaine de la réhabilitation hospitalière : Ce choix, dans un pays où l’accès aux bénéficiaires demeure limité, permet de toucher une population large et vulnérable.
Les principaux programmes mis en œuvre depuis cette date étaient des programmes de relance de la production de fluides intraveineux. Depuis la fin de l'année 2007, nous avons pu passer le relais aux autorités locales et a l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
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