« Réussir à Courbevoie » : synthèse de notre débat à Bécon les Bruyères !

Publié le 26 décembre 2013 par Courbevoie @Courbevoie30

Au restaurant "le 71" de Courbevoie, situé dans le quartier de Bécon-les-Bruyères, plus de 150 personnes s’étaient déplacées pour suivre l’édition mensuelle du club apolitique « Courbevoie 3.0 » fondé par Arash Derambarsh.
Dernier débat de l’année, sur le thème de l’emploi, des stages et de la formation.
C’est Arash Derambarsh qui prend la parole. Le président du club tient d’abord à s’excuser pour l’absence du député de Boulogne-Billancourt Thierry Solère, absent pour cause de maladie. Ce dernier était déjà venu en mars 2013 pour un débat sur les séniors.
Arash Derambarsh tient à rappeler le caractère apolitique du club Courbevoie 3.0 et le but de ce club : « Aujourd’hui, nous avons besoin de nous regrouper, de créer une plate forme afin d’interagir. Le club 3.0, c’est de la réalité améliorée, nous voulons transférer du savoir avec des intervenants prestigieux, locaux ou nationaux, afin d’agir concrètement. L’action n’est pas seulement politique, elle peut être aussi entrepreneuriale, associative, de toute forme, et parfois ces idées s’avèrent plus concrètes que le politique ». Et de présenter le débat du jour : emploi, stages et formation ainsi que les différents intervenants.

Arash Derambarsh précise que l’emploi est un vecteur important de valorisation dans notre société actuelle : « Notre but, ce soir, c’est de vous donner les outils pour monter sa boîte, trouver un stage, car tous le monde n’a pas forcement les relations pour réussir. Il faut créer plus de liens. Et comprendre que, pour réussir, il faut se lever tôt, avoir l’envie ! ».
Olivier Coredo, qui anime les débats, dresse un constat de la situation du monde du travail actuel, avec notamment le taux de chômage qui ne faiblit pas, et demande si ce n’est pas une fatalité. Pour l’ancien secrétaire de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), Frédéric Lefret, ce n’est pas une fatalité : « Dès la sortie de l’armée, je me suis retrouvé au chômage. Il y a 5 % de chômage en Autriche, qui est dans l’Union européenne, nous sommes à 8 % en France ». Il tient à rappeler que cela concerne surtout les jeunes (pas moins de 18 % de chômage), et que même les jeunes diplômés ne sont pas assurés de trouver un emploi. Frédéric Lefret met en évidence le taux de chômage chez les seniors, également très important : « En France, à 30 ans, on vous dit que vous n’avez pas d’expérience, et à 45 ans, on vous trouve trop vieux. Si on prend un senior, cela va couter trop cher alors que l’Etat augmente la durée de cotisations : tel est le paradoxe ».

Frédéric Lefret revient sur la situation dans le 92 : « La ville de Courbevoie, de par sa proximité avec le quartier d’affaires de La Défense, est plutôt épargnée. En revanche, certaines communes des Hauts-de Seine-connaissent une explosion du taux de chômage, notamment chez les jeunes ». Il tient à préciser qu’à l’échelle nationale, le chômage concerne 5 à 6 millions de personnes. 
Olivier Coredo se penche vers Jérôme Fouqueray et lui demande son sentiment par rapport à cette situation. Avant de répondre, Jérôme Fouqueray tient à rappeler sa joie d’être présent ce soir au débat et son amitié envers le président du club Courbevoie 3.0 Arash Derambarsh.
Le directeur de RTL2 et de Fun Radio, depuis 2007, évoque le caractère de divertissement de ses radios. Il souligne que le thème de l’emploi et du manque de diplômes revient souvent chez les auditeurs les plus jeunes.
« Quelles sont les actions que vous menez en ce sens ? », demande Olivier Coredo. « Nous mettons des choses en place sur nos sites, dans un souci de services » précise Jérôme Fouqueray avant de poursuivre : « Avec la maison mère RTL, nous mettons en place des journées pour l’emploi où des jeunes sont mis en relations avec des employeurs. Nous prenons également nos propres initiatives avec la détection de jeunes talents et des stages. 10 à 15 stagiaires intègrent nos radios chaque année, toutes les personnes employées par nos antennes ont été stagiaires auparavant. Mais ce sont les plus méritants qui y accèdent ».
C’est au tour de Paul Landowski de se présenter et de revenir sur l’origine de la création du Café contact de l’emploi. C’est suite à de nombreuses périodes de chômage qu’il a eu l’idée de créer, en 2006, un café où employeurs et demandeurs d’emploi puissent se rencontrer. Il a également rédigé un livre, paru aux Editions Elzévir Paris, intitulé "Mes combats pour l'emploi",où il retrace son parcours. « Nous sommes dans un pays qui rétrograde », ajoute Paul Landowski. De nombreux élus font appel à ses services, notamment à Courbevoie.
L’homme a connu de nombreux boulots : il a commencé dans l’hôtellerie, puis a évolué vers d’autres métiers, car il estime que, quand on est chômage « la porte doit être ouverte à tout le monde, car c’est moi qui décide de mon évolution. J’ai changé dix fois de métier, c’est surtout une affaire de mentalité ».
 « Comment ces cafés fonctionnent-ils ? », questionne Olivier Coredo. « Le but, c’est de trouver des employeurs qui proposent véritablement un emploi, de bac +10 à bac - 10, contrairement à certains salons pour l’emploi qui ne proposent rien », répond ironiquement Paul Landowski. Il rappelle que le Café contact, rebaptisé « carrefour pour l’emploi » sera présent à Courbevoie le 23 janvier 2014. Il met en exergue certains chiffres : « En cinq ans, on a réuni plus de 9000 candidats et 850 employeurs, avec un taux de 100 % de rendez vous »
Olivier Coredo se penche à nouveau vers Frédéric Lefret et l’interroge en tant qu’ancien secrétaire de l’Office franco-québécois pour la jeunesse : y a-t-il des initiatives mises en place à l’étranger que l’on pourrait reprendre ?
Frédéric Lefret précise que le véritable problème est de trouver une adéquation entre l’offre et la demande. Et de citer une initiative mise en place en Australie : « Une entreprise a mis en place, via Google, une géolocalisation des emplois par rapport aux rues. Il vous suffit de vous balader dans la rue et de voir qu’ici, on cherche un serveur par exemple ».
Arash Derambarsh ajoute l’expérience de la ville de Santa Monica, aux Etats-Unis : « Les autorités locales ont mis en place une plate forme simple et indépendante divisée en trois parties : les emplois pour les jeunes actifs, les stages pour les jeunes et la formation pour les seniors. On géolocalise ces emplois à pourvoir moyennant une défiscalisation. Et c’est légal ! » Il plaide pour l’application de cette idée en France, notamment à Courbevoie : « Pour un jeune qui n’a pas les réseaux, c’est difficile de trouver un stage. Grâce à cet outil, on saute l’obstacle du carnet d’adresses et cela prend seulement six mois à mettre en place ». Et de rappeler que l’utilisation des réseaux sociaux comme Twitter permet de briser cette barrière du contact.
Frédéric Lefret reprend la parole et explique que, très souvent, les jeunes ont subi une orientation « par défaut ». Il souligne le problème de la mobilité : « Très souvent, les jeunes ne veulent pas sortir de leur ville ». Il cite l’exemple de Nanterre : « La Ville organise un forum pour l’emploi, ils ont 80 personnes ; moi j’en fais au pied de la cité, j’en ai 150 ! Il faut aller en bas des immeubles ». Il précise que 700 000 emplois sont à pourvoir en France et donne un second exemple.  « Il y a deux ans, on a fermé le second CFA de boucherie faute de candidats : la plupart des secteurs ne communiquent pas sur les salaires alors qu’on peut gagner 2 500 euros par mois dans une boucherie artisanale »
Ce qui pousse Jerôme Fouqueray à réagir : « Je suis frappé, car beaucoup de jeunes arrivent dans un esprit de confusion vis-à-vis de l’entreprise ». Il milite pour un véritable enseignement de l’entreprise, et voudrait qu’on arrête de l’enseigner de manière macro-économique afin de revaloriser l’entreprise et de la remettre à la place qu’elle mérite.Pour Paul Landowski, il faut arrêter de parler de jeunes et de seniors : « On ghettoïse les gens, je ne le supporte pas, il faut encourager l’entrepreneuriat et changer d’état d’esprit ».
Frédéric Lefret raconte l’expérience des Permis Vacances Travail au Canada, qui permettent aux jeunes Français de pouvoir travailler là-bas pendant un an. « Chaque année, le gouvernement accorde 14 000 permis. Mais cette année, les demandes ont atteint 54 000 ! ». Il donne en exemple le système québécois, où les entreprises regardent seulement les compétences du candidat. « Elles regardent seulement ce que vous pouvez leur apporter ; en France, on vous met dans des cases ! ». Et de pester contre l’esprit sélectif des Grandes écoles : « Si vous êtes dans le Top 5 des écoles de commerce, même si vous êtes dernier de votre promotion, vous serez pris… contrairement au premier de la 15e école ! ».
Frédéric Lefret ajoute qu’il faut valoriser tous les métiers, car chaque métier apporte à l’économie. Selon lui, l’impulsion doit être donnée par les élus locaux : « Il faut faire des expérimentations à l’échelle locale pour ensuite les rapporter à l’échelle nationale. L’impulsion doit venir aussi des parents ». Frédéric Lefret fustige également la culture de l’échec en France : « L’échec est considéré comme bénéfique à l’étranger, contrairement à la France ».
Ce qui pousse Arash Derambarsh à réagir et à donner son opinion personnelle : « J’ai redoublé neuf fois, on m’a souvent découragé, et je me suis accroché ! Il faut se donner les moyens de réussir. J’ai même fait des petits boulots pour subvenir à mes besoins, il faut avoir l’envie de réussir ». Et de citer en exemple sa professeur de Français, madame Nicole Bataille, qui a su croire en lui. Avant de poursuivre : « Il faut arrêter de décourager les gens. Ce qui manque aujourd’hui, c’est qu’il faut initier les gens dès leur plus jeune âge, notamment avec les stages ».
Arash Derambarsh explique que, dans sa maison d’édition, il a mis en place une initiative : des auteurs se déplacent dans les quartiers populaires afin d’y présenter leurs ouvrages, le but étant de donner envie aux jeunes de devenir écrivains, libraires, éditeurs… Avant de mettre en exergue une citation de Condorcet : « Toute société qui n'est pas éclairée par les philosophes, est trompée par les charlatans. C’est notre but de donner les outils aux jeunes afin qu’ils puissent prendre leur destin en mains ».
Olivier Coredo questionne Jerôme Fouqueray sur les actions mises en place pour stimuler l’emploi au sein de son groupe. Pour lui, les stages ne doivent pas être réservés aux jeunes pistonnés : « Ce qui compte avant tout, quand je reçois des demandes, c’est la motivation et la passion ». Et de renchérir : « Nous sommes attentifs à tous les profils, avec une attention particulière aux jeunes des quartiers difficiles, car c’est de notre devoir en tant que média ». Jerôme Fouqueray encourage également les jeunes à voyager car c’est bénéfique. « Il faut provoquer la chance afin de débloquer des opportunités. »
« Comment provoque-t-on la chance ? », questionne judicieusement Arash Dermabarsh faisant allusion à la difficulté, fréquente, qu’il y a à contacter les grands patrons de groupes.« J’accorde beaucoup d’attention à l’envie, à la passion. La radio n’est pas un métier difficile en soi, ce qui compte avant tout, c’est la motivation », répond le patron de médias qui explique que, grâce aux réseaux sociaux, il est très accessible.
Dans la salle, l’ancien adjoint au maire de Courbevoie, Jacques Fratellia tient à intervenir.

Pour cet ancien élu, il faut stimuler les commerces de proximité et les harmoniser avant de fustiger l’Education nationale. « Peu de professeurs connaissent la réalité du monde de l’entreprise, il faut tout remettre à plat et repartir sur de nouvelles bases ».


Frédéric Lefret rétorque qu’« il faut partir de l’expérience du terrain. Rien ne nous empêche de prendre le proviseur par la main et d’aller avec lui sur le terrain. Il faut arrêter d’attendre de matière verticale ». A l’instar du club Courbevoie3.0 qu’il cite en exemple, il milite pour un vrai espace de coopération et d’impulsion locale de la part des communes. Avant de critiquer lui aussi le rôle de l’école : « Vous savez que lorsque vous entrez en CM2, un quart des élèves ne savent pas bien lire ni écrire. En classe de troisième, les trois quarts sortent sans diplôme, et on ne fait rien pour cela. Or, si on n’a pas de diplôme, c’est très difficile de trouver un emploi ! »
Frédéric Lefret insiste sur la notion d’orientation voulue, et non subie. Et de mettre en évidence une autre problématique, celle des marins-pêcheurs : « Cela fait dix ans qu’on sait qu’il y a moins de poissons en mer. Les quotas vont diminuer, donc ces gens vont se retrouver au chômage : pourquoi n’agit-on pas maintenant afin de proposer tout de suite une alternative ? »
Pour Arash Derambarsh, le monde change notamment avec l’arrivée des réseaux sociaux : « C’est la première fois que le secteur de l’édition connaît une baisse des ventes, notamment à cause des tablettes numériques. Virgin Megastore a disparu, les petites librairies sont en train de disparaître, car la France n’a pas changé sa manière de voir les choses ».Il encourage également la création de start-up et cite l’exemple d’un entrepreneur courbevoisien, Samuel Pacoud, qui a crée sa propre entreprise par désir de changement. « Certaines personnes font depuis 30 ans le même métier. Je voulais changer, il fallait que je crée mon emploi, je voulais faire ce que j’aime faire. J’ai appris sur le tas, mais ce n’est pas toujours facile », explique t-il à la salle. Il précise que les mentalités sont en train de changer, notamment en matière de création de start-up.
Frédéric Lefret explique qu’il faut accompagner les PME, à l’instar du « mentorat » québécois, c'est-à-dire le parrainage d’entreprise. « Nous avons tous les outils de financement pour cela, il faut juste que l’info parvienne aux jeunes créateurs. » D’autres initiatives sont mises en évidence comme l’entrepreneuriat instauré dès la maternelle, ou comme la gestion de la bibliothèque, par exemple. « Tout cela pour apprendre aux gens d’entreprendre leurs vie sans dépendre de l’Etat. Cela génère une plus-value pour le pays ».
Une autre initiative, toujours au Québec, est citée par Frédéric Lefret :le financement par une grande entreprise d’un jeune stagiaire afin d’accompagner une PME à l’exportation. « Cela ne rapporte rien à cette grande entreprise, mais le rayonnement de cette PME resurgira tôt au tard sur elle. J’ai essayé d’importer cela en France, mais la plupart n’ont pas jugé utile d’accompagner une telle démarche. Ici, nous sommes dans la culture du chacun pour soi. »
Pour Paul Landowski, « il faut casser les idées reçues au niveau des candidats et des employeurs, c’est pour ça qu’on encourage les échanges ». Le Café contact qu’il a créé est signataire de la Charte de la diversité, mais il déplore que certaines entreprises soient encore réfractaires à se rendre dans ces points de rencontres que constituent les Cafés contact. Et de solliciter plus de relais de la part des pouvoirs publics : « Il faut que l’on soit encouragé, notamment par Pôle Emploi, car on a des emplois à pourvoir ».
Olivier Coredo laisse la parole aux personnes dans la salle afin d’interagir avec les invités.
Le photographe Cyrus Atory, membre du club « Courbevoie 3.0 », fustige l’accroissement de l’Europe : « Vous nous encouragez à partir, c’est bien, mais nous sommes dans un marché ouvert et la fiscalité n’est pas la même dans les pays de l’Est qu’ici : concrètement, on fait comment ? ».
« L’Europe est une opportunité pour exporter », lui répond Frédéric Lefret avant de poursuivre : « L’Allemagne exporte plus en France que nous là-bas, l’Italie est aussi en train de nous dépasser, pourquoi ? Parce qu’ils ont su s’adapter ». Il regrette la volonté protectionniste de la France : « Il faut s’ouvrir. On a 4 000 entreprises qui ferment chaque année dans les Hauts-de-Seine, faute de repreneurs, alors qu’elles sont viables ! Il faut que les banques aident les personnes désireuses de reprendre ces entreprises. »

Arash Derambarsh estime que l’on ne reviendra pas en arrière avec l’Europe, mais qu’il est favorable à un protectionnisme autour de l’Europe. « Il n’y a pas de raisons qu’on exporte aux Etats-Unis et qu’ils nous taxent alors qu’ici, nous, cela ne nous protège pas ».« La vraie question est de savoir comment nous améliorer, nous Français ? », ajoute-t-il de manière judicieuse. L’audace, le courage, le mental, la curiosité, les voyages sont des éléments importants d’améliorations pour Arash Derambarsh.
Jérôme Fouqueray va dans le sens de la question posée par Cyrus Atory : « Je milite pour une intégration plus forte en matière fiscale et politique. Cela passerait peut-être par une union plus restreinte, mais cela n’engage que moi ».
« Nous pensons l’Europe comme la France. Nous avons une vision franco-française de l’Europe, mais les autres pays européens ne veulent peut-être pas d’une fiscalité à la française », renchérit Frédéric Lefret.
Djamel, habitant de Courbevoie, se retrouve dans le parcours d’Arash Derambarsh, A la recherche d’un emploi, ayant dans le passé travaillé comme pigiste à Fun Radio, il déplore le manque de réseaux de certains jeunes. Il profite de la présence du directeur général de Fun pour lui lancer un appel du pied : « Vous prétendez aimez les gens qui en veulent ? Je suis là ». Jérôme Fouqueray félicite Djamel pour son audace, et s’engage à un entretien avec le jeune courbevoisien.
C’est ca aussi l’interactivité voulue par le club « Courbevoie3.0 ».
Nathalie Harding, de la salle, souhaite rebondir sur l’aspect 3.0 du club, notamment sur l’intérêt des formations en ligne, avec des pionniers comme Coursera ou Udacity. « Arash est une personnalité qui cherche à faire bouger et évoluer les choses », ajoute cette Courbevoisienne.
« 32 milliards d’euros, c’est le montant de la formation professionnelle. Les gens prennent ça comme une sanction », rappelle Frédéric Lefretavant de relativiser : « La formation professionnelle, c’est quelque chose de naturel, c’est normal ».
Mojdi, prestataire pour Pôle Emploi présent dans la salle, voudrait qu’on arrête de stigmatiser cet organisme : « On vous maintient vos droits quand vous avez moins de 50 ans pendant 15 mois, on peut vous aider à créer votre entreprise, il faut communiquer là-dessus ».
Gilles Vincent, ancien élu à Courbevoie, tient à souligner la peur des élus locaux vis-à-vis des chefs d’entreprises, et vice-versa. Il plaide en faveur d’une aide à l’embauche pour les chefs d’entreprises afin de faciliter l’embauche des jeunes habitants.
Frédéric Lefret répond qu’on ne peut donner une aide à l’embauche, c’est illégal, et se veut pragmatique : « On a les élus qu’on mérite. La seule chose qui peut permettre de faire évoluer les choses, c’est le droit de vote ». Et de citer l’exemple canadien : « Au Canada, si tu ne votes pas, tu te tais ! Allez voter ! »
Arash Derambarsh conclut les débats. Il remercie les intervenants et son équipe pour l’organisation de ce débat avant de conclure : « C’est important de pouvoir créer du lien entre tous les citoyens. Les différentes élections ne nous feront pas arrêter ces débats, on continuera à faire bouger les murs. Le club « Courbevoie 3.0 » a vocation à perdurer. Bonnes fêtes de fin d’année ! ».

Remerciements : Cyrus Atory (photos) et Sofien Murat (rédaction)