Actualitté : Au Canada, des écrivains trop subventionnés pour prendre des risques, estime l’auteur et juré américain Gary Shteyngart

Par Dedicaces @Dedicaces

Actualitté : Les écrivains canadiens sont-ils de grandes feignasses paresseuses, qui se reposent sur des lauriers littéraires ? C’est que ce l’ancien juge du prix Scotiabank Giller estime. Gary Shteyngart estime que les auteur/es ne prennent pas de risques dans leur travail, et se contentent de pas grand-chose.

Auteure et critique britannique, Victoria Glendinning avait fait sensation, en 2009, alors qu’elle était membre du jury, et affirmé que de nombreux auteurs canadiens s’épanouissaient dans une sorte de ventre mou. Elle s’était même attaquée au saint des saints, en dénonçant le système de subventions gouvernementales. « Il semble qu’au Canada, vous avez juste à écrire un roman pour obtenir des subventions du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts de votre province. » L’ancien juré, Gary Shteyngart, avait frappé également sur la vache sacrée canadienne, et dans des termes assez proches.

Mais sa dernière attaque est plus sévère. « Permettez-moi de vous dire ceci. J’étais le juré d’un prix canadien, et c’est un prix subventionné, et ils [NdR : les livres] sont subventionnés, ils reçoivent tous des subventions. Sur un million d’entrées, nous en avons trouvé quatre ou cinq très bons, mais les gens ne prennent pas les mêmes putain de risques ! Peut-être qu’ils veulent plaire au Conseil des Arts de l’Ontario, ou qu’en sais-je ! »

Les organismes de financements ont rétorqué que l’intéressé ne connaît rien aux systèmes de subventions. Pas nécessairement qu’il se trompait…

Souce : Actualitté (via Quill and Quire)


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