Faux comiques, vie privée et médias

Publié le 11 janvier 2014 par Jorge

Je ne voulais pas revenir sur le pseudo-comique, vrai pot de bile, ni sur les affaires privées de qui-vous-savez.
Mais pas manière de consulter un journal, d'ouvrir une rubrique info sur le net, de consulter les notes des agences de presse sans tomber sur ces deux histoires aujourd'hui.
Et j'ai peur que cela dure un bon moment.
Pour le bileux, parce que, comme je le craignais, il n'a pas perdu une seconde pour enfiler le costume de victime. Même s'il a en face un « dur » qui ne va pas le lâcher facilement, entre autres raisons, parce que maintenant, il perdrait sa face. Et ça, pour un politique ambitieux et avec un avenir plutôt ouvert, ce serait mortel.
Pour le Président, parce qu'il a un art consommé pour attirer les fléchettes même - et surtout - lorsqu'il ne voudrait pas le faire et que, entre sadismes, vengeance, espaces à occuper et à remplir dans le média qui les paye, une meute est derrière lui et ne semble pas vouloir le lâcher de sitôt.
Et ces derniers d'indiquer le « devoir d'informer » !
C'est vrai qu'avec une invraisemblable cohorte de chômeurs, une économie qui ne redémarre pas, des prix qui se foutent comme de l'an quarante de l'indice auquel ils se rattachent pour grimper, ouvertement ou en catimini et je vous en passe, je ne pouvais pas vivre sans savoir que le Président, aurait peut-être, si ça se trouve, on ne sait jamais, une histoire privée
Mais sa vie privée appartient à chaque journaliste mordu par le devoir d'informer le bas peuple que nous sommes (et je peux continuer comme-ça sur des pages et des pages!)
Mon honorable et peu respecté Président, j'espère que mardi les fameuses langues descendront sur toi et tu trouveras, avec le sourire, s'il te plaît, il ne faut pas faire plaisir aux c...  un baume miraculeux qui nous permettra à tous de revenir sur terre, où nous attendent d'autres trucs plus « piquants » que d'éventuelles fredaines pour journaleux en mal d'honneurs.
©Jorge