Critiques Séries : Marvel's Agents of S.H.I.E.L.D. Saison 1. Episode 12.

Publié le 15 janvier 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 1. Episode 12. Seeds.


Je crois qu’il s’agit du premier épisode a peu près correct de la série depuis ses débuts (à moins que je ne m’habitue moi aussi à la médiocrité ambiante). Mais disons que cet épisode fait quelque chose avec les personnages en resserrant leurs liens et c’est tout ce que l’on aurait pu rêver de voir dans cette série. Je ne vais pas vous mentir, il y a toujours énormément de choses que je déteste dans cette série mais j’ai pour une fois envie de me concentrer sur le positif. A commencer par les conséquences de la révélation de l’épisode précédent sur Coulson. Sans parler de la place de Chloe Bennett. Cette dernière va donc apprendre comment est morte sa mère et surtout pour quelle raison. Si tout cela est plus ou moins expédié dans quelques dialogues au milieu d’un épisode, la mythologie reste présente et c’est tout ce que je pouvais demander. Surtout que Agents of S.H.I.E.L.D. a beau me décevoir, je n’ai pas forcément envie d’être trop tatillon. Et je ne cherche plus à l’être dirons nous. C’est pourquoi le méchant de la semaine, Donald Gill aka Blizzard, un vilain des comics Iron Man, débarque pour le meilleur.
Ce que j’ai aimé avec Donnie ou Blizzard (incarné par Dylan Minnette - Lost - ) c’est que l’on nous plonge enfin dans quelque chose d’efficace, de rythmé. On ne s’ennui donc pas pendant 40 minutes (ou presque). J’ai retrouvé un peu de Smallville dans cet épisode mais en beaucoup plus sombre et avec plusieurs de moyens. Ce n’est pas un reproche que je fais à Agents of S.H.I.E.L.D., bien au contraire. En effet, Smallville a su prouver au fil des années qu’elle était plutôt bonne pour développer des petits méchants ici et là afin de remplir ses épisodes. Du coup, « Seeds » s’inscrit dans cette dynamique. C’est un peu moins glorieux d’être comparé dans ce sens là mais peu importe, c’est finalement plus ce que j’attends de la part de cette série que cette mixture lourde et bourrative qu’elle nous a présenté depuis ses débuts maintenant. On sent que le but de cet épisode n’est clairement pas de nous faire réfléchir et ça tombe bien car j’ai arrêté de réfléchir devant Agents of S.H.I.E.L.D. depuis un bon bout de temps maintenant. Si la série est assez fade, ici elle apporte enfin quelque chose que j’apprécie, tout simplement.
Cet épisode cherche à la fois à nous faire passer un bon moment (quelques bonnes blagues ici et là) mais aussi à créer quelque chose qui permette enfin de mieux saisir qui sont les personnages et comment ils interagissent les uns avec les autres. Co-écrit par Jed Whedon et Monica Owusu-Breen, cet épisode laisse à penser que le petit frère de Joss a enfin compris qu’il devait suivre les pas de son frère et non pas cette direction qu’il était en train de prendre avec la série que j’avais trouvé tout simplement ratée. Bien sûr que j’ai toujours des problèmes avec certains personnages comme Skye par exemple et sa relation avec l’autre lab rat mais voilà, on ne peut pas faire autrement. Et puis il y a May et Coulson. Les deux personnages fonctionnent bien ensemble. L’alchimie entre Clark Gregg et Ming-Na Wen est vraiment en train d’éclore et il était temps. Je me demande cependant si cet épisode n’arrive pas un peu trop tard dans la série. La série semble également préparer quelque chose avec ses personnages, tout en restant dans un esprit assez fun. Il ne faut pas relâcher maintenant, c’est là que tout commence.
Note : 5/10. En bref, enfin un épisode plutôt correct, proche de ce que Smallville pouvait faire (et ici c’est un compliment).