Je n’étais pas seul

Par Antoine06 @AVissuzaine
Le Parc départemental de Vaugrenier était ce dimanche matin déserté par les jeux de ballons, les irréductibles de la course à pied avaient cependant bravés les intempéries pour un entraînement sur les sentiers du Parc. En premier lieu, il convenait de repérer les allées praticables. L’étang avait débordé par endroit et cette augmentation provisoire de surface permettait aux canards d’explorer les pistes cyclables et le parcours de santé ! Pour accéder au bois de la deuxième partie du parc, je devais contourner le site par la voie bitumée, les ponts piétons étant devenus infranchissables. C’est sur ce terrain de jeu, un peu boueux il est vrai, que je suivais scrupuleusement mon plan d’entraînement, sur un chemin vallonné à souhait. Une séance de fartlek(1) idéal entre deux cross qui me permettra de repositionner le classement dans un sens plus réaliste dimanche prochain, David étant toujours persuadé de m’avoir devancé la semaine dernière (voir mon billet précédent « Il faut partir à point »). La pluie se faisant plus intense après une heure d’entraînement, j’abandonnais l’idée de revenir prendre une photo des canards nageant autour des barres de flexions du parcours de santé, image qui me semblait pourtant cocasse et qui, pensais-je, aurait joyeusement illustré ce billet. Malgré la pluie je n’étais pas seul à Vaugrenier, les coureurs étaient nombreux à courir, et les canards à nager !

inondation à Villeneuve Loubet (archive BFM - 2011)


(1) Le fartlek, d’origine suédoise, (littéralement : jeu de vitesse) est un entraînement en nature sur terrain varié alternant des phases de course intensives et récupérations de durées différentes. Il est le système précurseur dans les années 60 de l’entraînement fractionné.